Diégèse
Le texte en continu
dimanche 28 mars 2010




2010
ce travail est commencé depuis 3740 jours (22 x 5 x 11 x 17 jours)
et son auteur est en vie depuis 18193 jours (7 x 23 x 113 jours)
ce qui représente 20,5574% de la vie de l'auteur
deux mille cinq cent quatre-vingt-dix-neuf semaines de vie
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« C'est en cela que consiste l'écriture, en une sorte de combat, souvent extrêmement rusé avec les connotations culturelles des mots qui nous sont imposés. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 3 février 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens l'évidence, le temps qui va et qui vient autour du temps présent, ce temps présent qui, dans le calme, n'accepte pourtant pas toujours d'être présent.
Mon rêve s'éclabousse de cris sans sommeil. Je reconnais les cris de ton enfance. Les genêts sont sans couleur dans la nuit.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
« Je sais les noms. » C'est ainsi que commence l'article que livre Pasolini le 14 novembre 1974 au Corriere della sera et qu'il intitule Le Roman des massacres. Ces articles politiques sont réunis dans un petit livre réédité chez ChampsArts sous le nom d'Écrits Corsaires. Je cherchais, sans chercher sérieusement, la référence de l'article depuis longtemps et plus précisément ceci : Je sais. Mais je n'ai pas de preuves. Ni même d'indices. Je sais parce que je suis un intellectuel, un écrivain, qui s'efforce de suivre tout ce qui se passe, de connaître tout ce que l'on écrit à ce propos, d'imaginer tout ce que l'on ne sait pas ou que l'on tait...
J'ai retrouvé l'article et le hasard veut que cette même phrase soit citée aujourd'hui dans un article du Monde qui prend pour titre Le Manuscrit volé de Pasolini.
Qui sait les noms aujourd'hui ?
Qui s'efforce d'imaginer tout ce que l'on ne sait pas ou que l'on tait ?











28 mars






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Le présent est parfaitement calme. Ce sera pourtant le printemps...
Quelle serait la passion du texte ? ... dans la douceur océane du matin, dans votre voyage, dans ce petit voyage qui célèbre la douceur, la douceur de cette vie, la douceur de votre vie, la douceur de votre simple vie, votre simple douce vie, et votre amour doux, et votre amour.

J'ai tellement vieilli.
La douleur calmée, un peu, je suis allé chez moi dans le froid revenu.