Diégèse
Le
texte
en continu
mardi
30 mars
2010
2010
ce
travail est commencé
depuis 3742
jours (2 x 1871 jours)
et
son
auteur est en vie
depuis 18195
jours (3 x
5 x 1213 jours)
ce
qui représente 20,5661% de la vie
de l'auteur
hier
L'atelier
du
texte
demain
« et yani
ce
pourrait être peut-être au fond la meilleure
définition de la beauté : une scintillation entre deux
morts. »
Roland
Barthes - Collège de
France - séance du 3 février 1979
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audio
.
Ce
que je retiens... (des années précédentes)
...puis
ce que j'écris.
Je
retiens qu'il y a ces jours où le temps passe sans moi , dans cette
« fugitivité » malheureuse du temps, qui se passe alors de
l'écriture,
qui ne permet pas d'écrire, qui ne donne aucun support à cela .
Au
réveil, sans souvenirs, je regarde la nuit .
...et
ce que j'ai lu, vu ou entendu...
et ce que ça fait...
J'ai
entendu un texte de Paul Morand dans lequel il imagine Venise sous les
eaux et les gondoliers qui croisent la cime du campanile « qui
abrite
les derniers chats de Saint Marc. »
30 mars
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Je pense à
tout ce
que je n'ai pas raconté .
Et puis il
fait humide .
Je n'étais
pas certain
du mot « fugitivité, » je n'en étais pas vraiment certain et
le dictionnaire du traitement de texte ne le connaissait pas, ne le
connaissait
pas non plus et j'ai pourtant trouvé des articles et notamment des
articles de psychanalyse qui utilisent ce mot, qui l'utilisent pour
exprimer
le temps qui passe, et qui évoquent ainsi la fugitivité de
la vie .
... comme
si
rien ne me
disait plus rien .