Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
samedi 16 octobre 2010 | 2010 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 3942 jours (2 x 33 x 73 jours) | et son auteur est en vie depuis 18395 jours (5 x 13 x 283 jours) | ||||||||
ce qui représente 21,4297% de la vie de l'auteur | |||||||||
hier | L'atelier
du
texte |
demain | |||||||
« Une
sorte de différentiel va s'établir, entre la postulation de l'idéal du
moi, à savoir l'écriture, et la postulation du moi idéal, qui est un
imaginaire hors écriture. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 15 décembre 1979 |
|||||||||
Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Je retiens que tout est texte. Atteindre le réel, ce serait sortir du texte, parvenir à sortir du texte. C'est ce qui arrive parfois avec les œuvres plastiques. Elles fonctionnent, non parce qu'elles seraient sources de symbolisation mais parce qu'elles sont, hors du langage, accès au réel, parce qu'elles sont le réel. | Et j'ai si peu d'images que je n'ai plus de mots et j'ai si peu de mots que je n'ai que l'amour. | ||||||||
...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Pour Lacan, l'idéal du moi est instance de discours, pour chacun. Si, selon Barthes, la postulation de l'idéal du moi est l'écriture, ou source de l'écriture, qu'est-ce qui fait que certains n'écrivent pas ? Ainsi, ce qui devient culturellement normal, anthropologiquement normal, c'est d'écrire, et curieux, bizarre, presque monstrueux, de ne pas le faire. Mais il s'agit là, certainement, d'un retournement proprement paranoïaque. | |||||||||
16 octobre | |||||||||
2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 | 2004 | 2003 | 2002 | 2001 | 2000 |
Quand je suis en Italie, je suis dans un texte. | Je ne sais pas ce qu'est la réalité. | Quand les personnages ne se parlent plus, ils fonctionnent. Ils fonctionnent à distance, dans la juste distance, dans leur juste distance. | Alors on essaye la machine. | La sensation, c'est la tentation de penser le Diable... | Je ne vais pas me promener dans la ville du Drame, je vais rester un peu caché, au douillet de l'avant les mots. | Tu partais loin sans qu'il soit jamais possible de devenir rien. | J'avais rendez-vous avec toi, avec ton absence définitive. |