Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
mercredi 20 octobre 2010 | 2010 | ||||||||
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« Ce
faire valoir de
l'écriture est intimement pénétré d'un sentiment
déceptif, d'un sentiment de perte de valeur. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 15 décembre 1979 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Cependant, je ne suis pas un personnage même si j'en ai quelques caractéristiques. Ce qui me fait ressembler à un personnage, c'est le sommeil. Dans le sommeil, je suis un personnage dans un livre fermé. | Et puis je m'endors et dans le sommeil, je ne te retrouve pas. | ||||||||
...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Quel est ce sentiment de perte de valeur qui accompagne le « faire valoir » de l'écriture ? Barthes dit que, quoi que l'on écrive, on n'est jamais aimé pour ce que l'on écrit. Ce sentiment de perte de valeur, cet à quoi bon de l'écriture se résumerait donc dans la formule lacanienne : « Et l'amour ? » | |||||||||
20 octobre | |||||||||
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Pourtant, je me souviens alors même que je ne me souviens pas. | Il n'y a aucune place au dehors du texte pour des personnages. |
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Les personnages se souviennent de leur texte, de leur texte comme texte, comme étant un texte qu'il s'agit de se rappeler pour le jouer, pour pouvoir le jouer. | Je ne savais plus encore vraiment ce que je devais faire. | Je voudrais disparaître, m'éloigner au si loin que tu n'aurais jamais su que j'existe. | ... dans le soir, je m'essouffle à poursuivre notre amour qui se termine là, posé, sans rien dire. |