Diégèse
Le texte en continu
dimanche 5 septembre 2010




2010
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« C'est à dire que l'objet écrit devient alors absolument inclassable, irrepérable et pour ainsi dire innommable. Pour le meilleur et pour le pire, c'est un texte. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 8 décembre 1979












Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens que ce qui est écrit n'a rien à voir avec la réalité. Je retiens que l'écriture des souvenirs n'a rien à voir avec les souvenirs qui n'ont rien à voir avec la réalité. J'écris parce que je ne me souviens pas. J'écris parce que je n'ai pas accès à la réalité.
En ton absence, je me souviendrai de toi, sans me souvenir de toi.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
J'écris. J'écris donc un texte. Mais le texte n'est pas pour autant un objet d'écriture. C'est cela la diathèse intestine telle que la définit Barthes, de ce texte innommable.










5 septembre






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Je ne peux pas savoir à quoi j'attachais mon regard quand j'avais encore des souvenirs. Sans image, ou à peine et sans bruit aucun.
On ne sait rien de cette réalité-là, on ne sait ni la montrer, ni la commenter.
Pourquoi démontrer ce que l'on peut prendre comme axiome opératoire, voire poétique ?
Il en est sans doute ainsi de ces amitiés parallèles, à distance, qui laissent peu de place au corps et donnent tout à la voix, aux silences. Je ne me souviendrai plus de ton nom, un soir... C'est presque comme un soir d'été.