Diégèse
Le texte en continu
lundi 20 septembre 2010




2010
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« Trois épreuves : premièrement le doute, deuxièmement la patience, troisièmement la séparation, la sécession. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 15 décembre 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Ce « signifiant incongru qui ne disait rien qui vaille », c'était, en 2000, le mot « trompe », qui depuis, qui au cours des ans, a perdu ses maléfices et ses tourments, puisque les corps donnés ne reviennent pas, ne reviennent jamais, ne reviendront pas, ces corps qui s'étaient donnés et avec eux la fiction de la passion amoureuse, son récit et ses incidents narratifs sous forme de ruptures, d'adultères, de coucheries.
En ton absence, je m'éloignerai ou je me rapprocherai, sans le savoir, sans savoir, comme dans le jeu qui veut que l'on brûle ou que l'on refroidisse.
En ton absence, ce serait sans fin.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
« Trois épreuves » dit Barthes, comme les trois épreuves du héros dans le récit prototypique. Mais à l'épreuve de la séparation Barthes, à voix basse, avec une gravité qui s'excuse, ajoute la sécession. Ce serait quoi, dans l'histoire, dans le récit, faire sécession ? Ce seraient des personnages qui renonceraient, qui renonceraient vraiment à être des personnages.










20 septembre






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C'est une petite musique d'attente, un interlude. Rien n'est démontrable, ni la douleur, ni l'automne.
... ils cherchent vraiment ce à quoi, comme personnages, ils peuvent servir, ils peuvent bien servir au texte.


Le cocktail un peu guindé épuise le début d'après-midi. ... et c'est sans doute le signifiant qui primait alors sur ce signifié incongru, qui ne disait rien qui vaille... ... je pensais à ces corps que je m'étais donnés, qui s'étaient donnés, je pensais que cela ne reviendrait pas.