Diégèse
Le texte en continu
samedi 25 septembre 2010




2010
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« Vous savez que je - j.e. - est le pronom de l'imaginaire, proche du moi idéal. On peut dire que chaque fois qu'on dit « je », on est dans l'imaginaire. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 15 décembre 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Si, écrivant sans objet, je suis livré à une tendance, à « l'écriture comme tendance » définie par Barthes, comment reconnaître qu'il s'agit bien d'une tendance ? Par l'inachèvement. C'est bien l'inachèvement qui désigne la manie d'écrire. Cependant, cet inachèvement est fantasmatique et imaginaire car, même comme tendance, même comme manie, l'écriture porte en elle-même sa propre fin.
En ton absence je récite tous tes noms et je les place dans le paysage qui change.
En ton absence, cette récitation n'a pas de fin.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Si, selon Barthes, le pronom « je » est le pronom de l'imaginaire, que désignent les autres pronoms ? « Tu » est le pronom de l'amour, mais seulement dans l'écriture. Si j'écris « tu », j'écris « je t'aime ». Alors, dans l'économie amoureuse du texte, « il » et « elle » sont les pronoms du malheur amoureux, pronoms de la séparation, du manque.










25 septembre






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Mais la poésie exige des filets de protection...
Les personnages ont donc des corps puisqu'ils peuvent parler du corps des autres personnages, puisque chaque personnage peut parler du corps de chaque autre personnage. Comment reconnaître une tendance ?


Le texte encore une fois prophétise des événements que je ne connais pas...