Diégèse




mardi 30 août 2011



2011
ce travail est commencé depuis 4260 jours (22 x 3 x 5 x 71 jours) et son auteur est en vie depuis 18713 jours (18713 est un nombre premier)
ce qui représente 22,7649% de la vie de l'auteur
hier



L'atelier du texte demain










Ce qui s'écrit

La maxime du jour La vanité nous fait faire plus de choses contre notre goût que la raison.

François de La Rochefoucauld - Maximes

Gustav Je peux admettre que la perte de mes souvenirs soit un symptôme et agisse comme tel. Mais mes souvenirs aussi, certainement, étaient des symptômes. La vie entière, elle-même. Parfois dans le voyage, il y avait quelques instants plus calmes.
Le parti pris publicitaire





Le publicitaire connaît les figures de style et possède quelques représentations freudiennes. Ainsi, il va parsemer le film d'allusions évidentes. Ici, par cheval, par amour du cheval, il faut entendre désir sexuel, et désir sexuel exigeant avec cravache. Si le spectateur n'a pas compris, il faut intercaler une image de la jeune fille, apparemment nue, dans la paille d'une grange, qui fait non du doigt avec une bouche qui dit oui. Ensuite, le cheval est montré comme métaphore d'un bolide, nécessairement piège à fille.

Cependant, ce jeu d'association d'idées ne paraît acceptable que si le spectateur demeure dans les cadres de compréhension fixés implicitement par la norme sociale. Et pourtant, s'il ne fait que dérouler la chaîne sémantique suggérée par le film, le message devient d'une crudité incroyable : les jeunes filles aiment le sexe et c'est pourquoi on a imaginé des voitures de « cake » pour qu'elles puissent se faire baiser dans les granges.

On aura aussi remarqué qu'elle obéit au klaxon. L'ordre machiste automobile est respecté.













30 août






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Comment vais-je voyager si je n'ai plus à constituer de souvenirs ? Ce serait encore plus reposant.
Ce serait encore plus reposant. Il y a ceux qui assument la folie du monde en se transformant en symptôme de la folie du monde.

Les retrouvailles chantent le départ.
Mais je me demande bien ce qui m'empoisonne.









2010