Diégèse | jeudi
24 mars 2011 |
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ce
travail est commencé
depuis 4101 jours (3 x 1367 jours) |
et son
auteur est en vie
depuis 18554 jours (2 x
9277 jours) |
2011 | |
ce qui représente 22,1031% de la vie de l'auteur | |||
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Les
jeunes femmes qui ne veulent point paraître coquettes, et les hommes
d'un âge avancé qui ne veulent pas être ridicules, ne doivent jamais
parler de l'amour comme d'une chose où ils puissent avoir part. François de La
Rochefoucauld - Maximes -
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Ce qui s'écrit
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Noëmie |
Je
laisse partir mon esprit. Il divague et ma mémoire
s'évanouit. Je rêve
sans souvenirs aucun. C'est alors, toujours, que je suis à Venise. |
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Il
s'agirait d'herbes de
Provence et le film publicitaire montrerait une scène provençale dont
le marqueur principal, outre le rideau de perles, la fontaine
ruisselante et le bruit des cigales, serait l'accent du cuisinier qui
se
décarcasse, et plus que l'accent, la tessiture même de sa voix. Mais ce qui arrête l'attention, sans doute orientée, de l'auteur du texte, c'est la figure de style inaugurale : une personnification. Car c'est bien cette « aussi jolie salade qui court les rues. » L'apostrophe vaut certes aussi pour la jeune femme. Le spectateur associe donc la salade à la jeune femme qui, l'une et l'autre, courent les rues. Mais, la formule "la salade pour la jeune femme" fait penser à une autre figure de style : « la partie pour le tout » : la métonymie et même la synecdoque. Mais alors que représente la salade personnifiée, partie d'un tout qui serait la jeune femme ? C'est alors que l'on remarque que la salade est un peu frisée. Et le tour est joué. La métaphore sexuelle est en marche. Grâce au petit sachet que l'ogre cuisinier lui remet, cette jeune femme qui n'avait rien demandé aura enfin la salade « à la hauteur. » Le film ne précise pas comment il faut ingérer ces substances excitantes, ni même si elles sont vraiment autorisées. |