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Ce
qui s'écrit |
Mathieu
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L'été,
tous les étés, tous ces étés, je
m'intéresse à mes rêves. Il
y a au moins trois éléments qui marquent l'été, qui sont : le rêve, le
rêve du rêve et le « jamais plus ». Car l'été est par son
signifiant même la saison déjà passée. L'été était été, avait été,
a été, mon été.
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Gustav
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Rien ne dit que le
rêve soit de cet ordre. Le rêve n'est ni passant ni passé et comme
le dit Descartes « tout
ce
que je perçois clairement et distinctement appartenir à cette
chose lui appartient effectivement ». L'été appartient donc au rêve
et non l'inverse. C'est assez simple à comprendre.
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Daniel
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Il
n'y a aucune crainte à avoir. Il n'y a pas d'actualité
à cette controverse estivale. |
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Noëmie
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L'été
c'est d'abord la saison des chansons. Tu te
rappelles
cette chanson qui parle de Ménilmontant, mais oui Madame, tout en haut de l'ancienne
colline, guettant les maisons avant qu'elles
ne se précipitent plus bas, vers la Seine. Et tout cela me rappelle
que le ciel
est gris, que ma tête se vide à mesure que le jour passe, tout cela me
rappelle les mots que je dois dire seule dans le soir.Tu ne m'as pas dit quand
tu reviendras. Je ne connais que la date de retour de l'hiver.
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