Diégèse |
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mardi 7
août 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4603 jours
(4603
est un nombre premier) |
et son
auteur est en vie
depuis 19056
jours
(24 x 3 x 397 jours) |
ce qui
représente
24,1551% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Daniel |
Au
fil du temps, les personnages changent et il peut même être admis que
le récit, c'est ce qui modifie un personnage. Ce serait cela, une
définition possible du récit. Mais cette définition ne dirait rien
de
l'auteur or, je crois précisément que l'écriture du texte, de
bout en
bout, modifie l'auteur... quand il s'agit d'un texte véritable, c'est à
dire d'un désir véritable.
Ainsi, le récit, ce serait ce qui, à l'amble, modifie le personnage et
son auteur, l'auteur et son personnage. Que cela embarque ensuite un
lecteur est une autre
histoire dans un autre temps, une autre forme de
récit, une autre fiction. |
Gustav |
Certes,
ce peut être une théorie du récit. Cependant, il n'y a modification que
s'il y a du temps et donc des souvenirs puisque l'on admet que les
souvenirs sont seulement la trace d'une modification. Je suis donc un
personnage sans récit car sans souvenir. J'ai repris depuis plusieurs
années le cours des souvenirs et donc le cours du temps et donc le
cours du récit mais les
souvenirs
me sont apparus soudain si encombrants que j'ai craint de perdre cet
état
d'apesanteur que j'avais atteint malgré moi dans mon amnésie. Je ne savais que faire.
Heureusement, j'ai compris qu'il suffisait de parler ou décrire comme
on parle car la parole, dans son énonciation, ne porte aucun souvenir
d'aucune sorte. Elle peut être pur signifiant. Pour le reste, les
souvenirs ne font que durer le temps. |
Mathieu |
Je
ne suis pas vraiment d'accord. Si les
souvenirs pouvaient parfaitement faire durer le temps, nous n'aurions
que des souvenirs agréables, parfaitement agréables. Or, nous avons
chacun certainement plus de souvenirs désagréables que de souvenirs
agréables. |
Noëmie |
Je
ne sais pas de quoi vous parlez. Je regarde la rue et
puis rien ne bouge. Je m'assieds. Il suffit de prendre le
soleil. Je pense à
un peu de thé,
une douceur, de la douceur qui m'obligera
pourtant à partir demain. Je ne produis pas de souvenirs. Je ne
suis que sensation. |
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7 août
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2000 |
Les
souvenirs
me sont apparus soudain si encombrants que je craignais de perdre cet
état
d'apesanteur que j'avais atteint malgré moi dans mon amnésie. |
Et
puis rien ne bouge. |
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Il suffit
de prendre le soleil. |
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Je pense à
un peu de thé,
une douceur, de la douceur. |
Je ne
savais que faire... |
... qui
m'obligera
pourtant à partir demain. |
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2010 |
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... l'écriture
du texte, de bout en
bout, modifie l'auteur... quand il s'agit d'un texte véritable, c'est à
dire d'un désir véritable. |
Si les
souvenirs pouvaient parfaitement faire durer le temps, nous n'aurions
que des souvenirs agréables, parfaitement agréables. |