Diégèse |
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vendredi 24 août
2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4620 jours (22
x 3 x 5 x 7 x 11 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 19073 jours
(19073 est un nombre premier) |
ce
qui
représente 24,2227% de la vie de l'auteur |
six
cent soixante semaines d'écriture |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Gustav |
En
perdant mes souvenirs, j'ai cependant acquis la conviction que ce qui
est intéressant, ce qui est important, ce n'est pas la mémoire mais
c'est bien l'oubli. J'ai d'ailleurs remarqué que la
plupart des gens savent en fait ce qu'ils ont oublié car cet oubli se
manifeste sous la forme d'une légère discontinuité, un manque passager
dans le flux de la parole, de l'écriture, du récit. Dès lors, dans
l'oubli, il s'agit toujours d'une douleur, grande ou petite, mais
toujours une douleur. Quelle
est cette douleur
occultée ? |
Daniel |
Dans
le récit, il n'y a pas de différence d'ordre narratif ou dramatique
entre l'oubli et le
souvenir. C'est équivalent.
L'oubli,
le doute, la fatigue, peuvent-ils être des ressorts de l'écriture et ne
sont-ils pas plutôt un interlude ou une facilité de l'auteur ?
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Mathieu |
Il
y a bien une différence entre l'oubli et le souvenir. L'oubli, lui, ne
peut souscrire au pacte fictionnel ni faire que l'on y souscrive. |
Noëmie |
Pour
autant, dans la chronique, il n'y a ni oubli ni souvenir. Il y a du
récit, condensé. J'écris que je ne me suis pas éloignée
de la République, guettant
les galeries d'art fermées et notant sur une feuille perdue les
dates de rentrée, comme un artiste, comme un pauvre artiste.
Il n'y a ni oubli, ni souvenir et pourtant il y a du récit. Il y a même
une intensité dramatique. Ainsi, ni l'oubli ni la mémoire ne sont
essentiels à notre récit et
nous ne travaillons jamais bien loin de cette
certitude-là quand, pour être efficaces, une grande partie
de nos activités nous incitent à l'oublier. |
Gustav |
Je sais que tu aimes
marcher
dans les villes... |
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24 août |
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2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Quelle est
cette douleur
occultée... |
Je sais
que tu aimes marcher
dans les villes... |
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Il ne peut
souscrire au pacte fictionnel ni faire que l'on y souscrive. |
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... et nous ne
travaillons jamais bien loin de cette
certitude-là quand, pour être efficaces, une grande partie
de nos activités nous incitent à l'oublier. |
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Je ne me
suis pas éloigné de la République, guettant
les galeries d'art fermées et notant sur une feuille perdue les
dates de rentrée, comme un artiste, comme un pauvre artiste. |
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2011 |
2010 |
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La
plupart des gens savent en fait ce qu'ils ont oublié car cet oubli se
manifeste sous la forme d'une légère discontinuité, un manque passager
dans le flux de la parole, de l'écriture, du récit. |
L'oubli,
le doute, la fatigue, peuvent-ils être des ressorts de l'écriture et ne
sont-ils pas plutôt un interlude ? |