Diégèse








lundi 2 avril 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4476 jours (22 x 3 x 273 jours) et son auteur est en vie depuis 18929 jours (23 x 823 jours)
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hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Mathieu J'ai toujours l'impression d'arriver trop tard comme si, allant au théâtre, j'entrais dans le théâtre, je commençais à entrer dans le théâtre quand la pièce se finit. J'ai ainsi le sentiment permanent de vivre la fin du temps, la fin des temps, la fin de mon temps. Je regarde alors le passé, et le temps passé. Je vois la trace et je retiens la trace de tous ces mois d'avril, la trace de tous ces commencements. Je mets du temps dans ces souvenirs et plus je mets de temps, plus c'est le temps inquiet.
Alors je parle, je ne fais que parler et je ne me souviens déjà de rien. Le problème est alors que je ne sais pas à qui je m'adresse, que je ne le sais pas, quand je parle.
Gustav Il est donc temps que tu sois entièrement projeté dans le silence et que tu passes deux mois sans autrui. C'est assez agréable.
Noëmie Ce trouble, je le connais mais quand il me prend, je pars et je pars encore, revoyant toutes ces routes et l'Ombrie qui me regarde, sonnante toscane et le vin rosé, au goût d'hiver si bizarre.
Daniel Et comment existeriez-vous sans la parole ?










2 avril







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Et plus je mets de temps, plus c'est le temps inquiet.
Le problème, c'est que je ne sais pas à qui je m'adresse, que je ne le sais pas, quand je parle. ... entièrement projeté dans le silence. Deux mois sans autrui.
... je pars et je pars encore, revoyant toutes ces routes et l'Ombrie qui me regarde, sonnante toscane et le vin rosé, au goût d'hiver si bizarre. Je n'ai fait que parler et je ne me souviens déjà de rien...








2011 2010








J'entre dans le théâtre, je commence à entrer dans le théâtre quand la pièce se finit. Je vois la trace et je retiens la trace de tous ces mois d'avril, la trace de tous ces commencements...