Diégèse |
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dimanche
15 avril 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4489 jours (672 jours) |
et son
auteur est en vie
depuis 18942 jours
(2 x 3 x 7 x 11 x 41 jours) |
ce qui représente 23,6987% de
la vie de l'auteur |
deux mille sept cent six
semaines de vie |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Noëmie |
J'aime la Norvège et ses
confins et je suis
dans un pays de science fiction. Je regarde les paysages et
j'abandonne peu à peu cette
sensation d'abandon qui caractérise les voyages. C'est le jour. |
Mathieu |
Je
vois que tu te prends
au jeu de la fiction. Tu regardes le paysages parce que, comme le
dirait Descartes, pour
tout le reste de ce qui concourt à former les idées des choses
corporelles, il n'y a rien. |
Noëmie |
Tu te moques de ma
souffrance, et c'est ton habitude. |
Gustav |
Je
ne comprends rien à ce qui se passe. Il était convenu qu'il ne se
passerait rien, ni amour, ni haine, ni souffrance, ni accident. Rien.
Jamais. S'il commence à y avoir des histoires, je quitte ce récit.
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Daniel |
Ne
vous disputez pas. Cela pourrait s'arrêter plus vite que vous ne le
croyez. Il
n'y a pas de jour sans écriture ni de jour où je ne me demande pas
quand l'écriture va cesser. Cela
pourrait s'arrêter sans drame, juste s'arrêtant, parce qu'il ne se
passe rien, parce que le texte est sans désir et sans amour, parce
qu'il est illisible et parce que ce serait « une idée qui pourrait
m'éloigner de toi un moment. » |
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15
avril
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2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
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... elle se prend au jeu de
la fiction... |
Le jour. |
Pour tout
le reste
de ce qui
concourt à former les idées des choses corporelles... |
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... je suis
dans un pays de science
fiction... |
... et cette
sensation d'abandon. |
... tu te
moques de ma souffrance,
et c'est ton habitude. |
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2011 |
2010 |
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Il
n'y a pas de jour sans écriture ni de jour où je ne me demande pas
quand l'écriture va cesser. |
Cela
pourrait s'arrêter sans drame, juste s'arrêtant, parce qu'il ne se
passe rien, parce que le texte est sans désir et sans amour, parce
qu'il est illisible et parce que ce serait « une idée qui pourrait
m'éloigner de toi un moment. » |