Diégèse |
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vendredi
20 avril 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4494 jours (2 x
3 x 7 x 107 jours) |
et son
auteur est en vie
depuis 18947 jours
(18947 est un nombre premier) |
ce qui représente 23,7188% de
la vie de l'auteur |
six cent quarante-deux
semaines d'écriture |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Noëmie |
J'essaye
de me souvenir des nuits de nos voyages mais je ne me souviens que des
jours de nos voyages. Parfois je me souviens d'une nuit mais
c'est une autre nuit, plus tard, définitivement plus tard et
tardive dans l'obscurité et dans la solitude sombre, dans le voyage
absent de ton absence sourde.
Alors je reviens vers les jours, vers ces jours de travail et c'est bien le mot strident qui émerge quand je pense
à ce travail, cette douleur que
font les sons quand on ne peut pas se préparer à les supporter,
quand on ne les supporte plus. C'est alors que je travaillais à la
télévision.
Alors je veux me souvenir des réveils brusques, puis, quand j'y arrive,
je ne me souviens plus de rien.
Enfin, je veux dormir et je dors. Je sais qu'une seule fois, je ne
dormirai pas. Je ne le raconterai pas. |
Mathieu |
Quand
je lis ce que tu écris je pense que nous avons bien fait de nous
rencontrer et de voyager ensemble, comme si nous avions vraiment des
affinités. Cependant, je
ne crois pas vraiment
aux affinités. Je
crois au hasard. |
Gustav |
L'important
n'est pas le souvenir en fait. L'important est le voyage. L'important n'est pas
d'être ensemble mais de dialoguer ensemble. Moi
aussi je crois au hasard, mais je ne serai pas
comme lui car je crois aussi aux affinités mais aux affinités de
langage.
Partir, disions-nous, ce
serait
quoi pour nous partir ? Ce serait quoi partir rapidement, simplement,
sans surprise, sans plus de surprise,
selon le rite, selon les rites ? Rien de plus que cela :
une conversation. |
Daniel |
Et cela
pourrait durer toujours alors
que tout dément et l'idée
d'éternité et l'idée d'infini. |
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20
avril
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2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Je ne crois pas vraiment
aux affinités. Je
crois au hasard. |
... une seule
fois, je ne dormirai pas. |
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... ce serait
quoi pour nous partir. |
... rapidement,
simplement, sans surprise, sans plus de surprise,
selon le rite, selon les rites. |
Alors que
tout dément et l'idée
d'éternité et l'idée d'infini. |
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Je ne
serai pas
comme lui. |
C'est
bien le mot strident qui
émerge quand je pense à ce travail, cette douleur que
font les sons quand on ne peut pas se préparer à les supporter,
quand on ne les supporte plus. |
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2011 |
2010 |
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Puis,
quand j'y arrive, je ne me souviens plus de rien. |
Mais
c'est une autre nuit, plus tard, définitivement plus tard et
tardive dans l'obscurité et dans la solitude sombre, dans le voyage
absent de ton absence sourde. |