Diégèse |
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samedi 21
avril 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4495 jours (5 x
29 x 31 jours) |
et son
auteur est en vie
depuis 18948 jours
(22 x 3 x 1579 jours) |
ce qui représente 23,7228% de
la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Daniel |
Je
n'écris pas pour me distraire ni pour distraire le lecteur éventuel, ni
même pour passer le temps... ou alors comme on passe le mur du son.
Je
sais que j'écris, car, il
n'y a rien d'autre à faire qu'à regarder le monde, puis à écrire, non
pour décrire le monde, mais pour l'oublier. C'est pour cela que je
n'écris pas mes souvenirs mais plutôt des anti-souvenirs
qui sont autant de symboles et de mots échangés autour de
la barre du temps, très
loin de la bouillie bien pensante qui nous est servie. |
Mathieu |
Le
temps et l'écriture... Avoir le temps. Ne pas avoir le temps. Il est
toujours question de fin. Mais on pourrait aussi tenter un retournement
et considérer que c'est l'infini, l'éternité qui sont le réel et que ce
qui est mesuré, ce qui est fini et ce qui est terminé, voilà ce qui est
imaginaire, ce
qui constitue même l'imaginaire. En effet, ce qui fait que le temps
est infini c'est qu'il est
toujours
possible de diviser un moment en un moment plus court. On perçoit donc la
finitude par rapport à
l'infini et la brièveté par rapport à l'éternité...Nous observons
le monde a fin d'en extraire des typologies, des
constantes, des paramètres qui peuvent, brièvement, nous persuader que
nous existons. |
Noëmie |
Je
suis d'accord. Brièvement,
parfois, nous arrivons à penser que nous existons. Et
je retiens que ces jours-là, ces jours où je prends conscience de la
ténuité des jours, je retiens que
je bascule dans le « ce n'est que ça, » qui dans le texte se
rapproche
évidemment du « ce n'était que ça. » Ce n'est que ça, ma
vie ? Arrivent alors la perte des symboles, la
perte du sens même du symbole, la perte du symbolique. |
Gustav |
Et tu n'existes pas.
Et je n'existe pas. Et lui, et eux non plus. |
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21
avril
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2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
... des
typologies
de ces relations, en extraire des constantes, des paramètres... |
Il
faut m'écrire alors des anti souvenirs. |
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Ce qui
fait que le temps est infini c'est qu'il est
toujours
possible de diviser un moment en un moment plus court. |
... perte des
symboles, perte du sens du symbole, du symbolique... |
On
perçoit donc la finitude par rapport à
l'infini et la brièveté par rapport à l'éternité... |
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... très loin
de la bouillie bien pensante qui nous est servie. |
... des mots
échangés
autour de la barre du temps. |
Et tu
n'existes pas. |
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2011 |
2010 |
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Il
n'y a rien d'autre à faire qu'à regarder le monde, puis à écrire, non
pour décrire le monde, mais pour l'oublier. |
Et
je retiens que ces jours-là, ces jours où je prends conscience de la
ténuité des jours, je retiens que
je bascule dans le « ce n'est que ça, » qui dans le texte se
rapproche
évidemment du « ce n'était que ça. »
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