Diégèse








mercredi 25 avril 2012



2012
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hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Noëmie Je ne voyage pas pour me fabriquer des souvenirs et ce que je pourrais retenir de ces villes et de ces paysages m'inquiète et je préfère, parfois, ne pas m'inquiéter.
Ainsi, pendant ces voyages, pour moi, il ne se passe rien mais j'ai depuis longtemps abandonné le fantasme que seul l'événement pouvait constituer un récit. Je suis dans un récit où il ne se passe rien et parfois je peux même y être bien.
Gustav Et quand, comme moi, tu seras entièrement sans souvenirs, tu comprendras qu'il peut y avoir un plus haut degré de clarté. Mon voyage est une part de rêve qui m'enlève et qui me porte. Et mon rêve s'accélère et je me demande bien où cette accélération mène, conduit, détruit.
Daniel Pour savoir ce qui s'est passé, il faut attendre que la fatigue commence à s'estomper un peu et vous serez ensuite plus conscients de vos sentiments aussi. Car il n'y a pas que la mémoire, que le souvenir, il y a aussi l'amour. Et c'est cela qui peut se passer, l'amour, dans un récit. Et c'est en fait toujours cela qu'il se passe.
Mathieu Tu as raison et il s'agit alors d'un récit parfait car l'idée de perfection, c'est l'idée d'amour, sans conteste, je ne peux imaginer idée plus parfaite et d'un plus haut degré de perfection. Ce n'est donc pas l'éternité, permanence morne.










25 avril







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De vos sentiments aussi.
Il pourrait y avoir un plus haut degré de clarté.
L'idée de perfection, c'est l'idée d'amour, sans conteste, je ne peux imaginer idée plus parfaite et d'un plus haut degré de perfection.
La fatigue commence à s'estomper un peu. ... une part de rêve qui m'enlève et qui me porte. Je me demande bien où cette accélération mène, conduit, détruit.








2011 2010








J'ai depuis abandonné ce fantasme que seul l'événement pouvait constituer un récit. ... ce que je pourrais retenir m'inquiète et je préfère, parfois, ne pas m'inquiéter.