Diégèse








lundi 30 avril 2012



2012
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hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Noëmie Je suis seule à Paris comme j'ai toujours été seule à Paris. J'ai pourtant eu des aventures qui me faisaient me promener accompagnée. Il y a donc eu des séparations et même, certainement, des ruptures mais je n'ai jamais souffert des ruptures car je ne les comprends pas. Rompre, cela signifie seulement se retrouver seule et je suis seule, toujours.
Quand je m'ennuie, je regarde les autres spectateurs, les autres visiteurs des lieux parisiens où je vaque vacante. Hier, je suis même sortie et tout au long de la boite de nuit, je promenais ma bizarrerie dans les éclairages disco.
Gustav Je comprends ton ennui. Face à la solitude on me dit qu'il y a toujours la possibilité de se plonger avec facilité, rapidité, simplicité, dans le passé. Mais aujourd'hui, pour moi, rien de tout cela n'est possible.
Mathieu Il n'y a pas d'ennui car le temps passe. C'est aujourd'hui le dernier jour d'avril puis il y aura le mois de mai et le temps des paroles et toute l'apathie qui me prend parfois à l'idée même de ces jours qui n'en finiront pas.
Daniel Votre conversation est usée comme ces feuilletons qui usent l'idée même de narration, de fiction. Le texte que vous formez tourne en boucle, autonome, dans l'épuisement de la boucle et par là dans une autonomie certaine. Et j'aimerais croire vraiment à l'autonomie du texte car j'en serais dédouané.










30 avril







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Quand je m'ennuie, je regarde les autres spectateurs, les autres visiteurs...

... comme ces feuilletons qui usent l'idée même de narration. ... se plonger avec facilité, rapidité, simplicité, dans le passé... Rien de tout cela n'est possible.
Puis il y aura le mois de mai et le temps des paroles et toute l'apathie qui me prend parfois...
... je promenais ma bizarrerie dans les éclairages disco.








2011 2010








Je n'ai jamais souffert des ruptures car je ne les comprends pas. ... j'aimerais croire vraiment à l'autonomie du texte.