Diégèse








samedi 29 décembre 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4747 jours (47 x 101 jours) et son auteur est en vie depuis 19200 jours (28 x 3 x 52 jours)
ce qui représente 24,7240% de la vie de l'auteur
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Gustav On me demande parfois ce qui est le plus difficile dans cette perte des souvenirs. On me demande aussi ce qui est le plus douloureux en cela. Je n'aime plus. Je ne me souviens pas avoir aimé. Il est difficile de mesurer la douleur qu'il y a à ne plus aimer, à ne plus savoir aimer mais il est certain que cette douleur est moins grande que celle de ne plus se souvenir avoir aimé. Je doute même de cela. Et parfois je ne doute plus de cela.
Noëmie Moi aussi j'ai des raisons de ne plus douter. Je suis venue seule ici et je ne retrouve plus trace de la solitude de ces jours. Pourtant, j'aime les souvenirs de ma solitude dans cette ville muette d'Albenga.
Daniel Moi aussi je retrouve encore une fois Albenga. Revenir ici chaque année depuis tant d'années, c'est tout à la fois écrire ou arrêter d'écrire.
Mathieu Vous êtes sombres. Pourtant, on pourrait finir l'année en fredonnant.










29 décembre






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Je retrouve encore une fois Albenga... Moi aussi j'ai des raisons de ne plus douter...
On pourrait finir l'année en fredonnant.



Je ne retrouve plus trace de la solitude de ces jours...








2011 2010








Il est difficile de mesurer la douleur qu'il y aurait à ne plus aimer, à ne plus savoir aimer mais il est certain que cette douleur serait moins grande que celle de ne plus se souvenir avoir aimé. Ce serait tout à la fois écrire ou arrêter d'écrire.