Diégèse








jeudi 2 février 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4416 jours (26 x 3 x 23 jours) et son auteur est en vie depuis 18869 jours (18869 est un nombre premier)
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hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Noëmie Je n'avais aucun courage aujourd'hui, comme à chaque fois que nous arrivons à Pavie et que je regarde vers le pont, l'antique point de Pavie car je ne sais jamais ce que je pourrais bien y promener.
Est-ce que nous avions rendez-vous ou est-ce que nous n'avions plus rendez-vous ? Je ne sais plus et puis cela revient. Alors je me souviens.
Je me souviens que nous étions ce jour-là en Italie à Pavie et que ton sourire conjurait ce que murmurait le nom de la ville, car nous vivions de ce présent qui filait en passé, de ce présent qui se défilait. Et c'est ce que je retiens.
Je retiens la fuite, je retiens l'esquive, je retiens ces mouvements furtifs de la mémoire avec l'oubli qui sont le cœur vivant de la remémoration amoureuse, de cette anamnèse joueuse et décevante.
Mathieu Ce voyage en Italie, l'hiver... Tu devrais arrêter maintenant.
Noëmie C'est que je n'arrive pas à terminer ce travail.
Gustav Pavie, pas pris.
Daniel Je n'arrive vraiment pas à terminer ce travail.
Gustav Pavie, pas pris j'ai dit.
Daniel Oui. On a compris.










2 février






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Je n'avais aucun courage. Je regarde vers le pont, l'antique pont de Pavie, je regarde vers ce pont...




Que pouvais-je bien aller y promener ? Nous avons rendez-vous et nous n'avons plus rendez-vous, puis cela revient... Je n'arrive pas à terminer ce travail.








2011 2010








Je me souviens que nous étions ce jour-là en Italie à Pavie et que ton sourire conjurait ce que murmurait le nom de la ville, car nous vivions de ce présent qui filait en passé, de ce présent qui se défile. Je retiens la fuite, je retiens l'esquive, je retiens ces mouvements furtifs de la mémoire avec l'oubli qui sont le cœur vivant de la remémoration amoureuse, de cette anamnèse joueuse et décevante.