Diégèse |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
jeudi 2 février 2012 |
|
|
|
|
2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4416 jours (26
x 3 x 23 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 18869 jours
(18869 est un nombre premier) |
ce
qui représente 23,4035% de la vie de l'auteur |
|
hier |
|
|
|
|
L'atelier du
texte |
demain |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ce
qui s'écrit |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Noëmie |
Je n'avais aucun courage
aujourd'hui, comme à
chaque fois que nous arrivons à Pavie et que je regarde vers le
pont, l'antique point de Pavie car je ne sais jamais ce que je pourrais bien y
promener.
Est-ce que nous
avions rendez-vous ou est-ce que nous n'avions plus rendez-vous ?
Je ne sais plus et puis cela revient. Alors je me souviens.
Je
me souviens que nous étions ce jour-là en Italie à Pavie et que ton
sourire conjurait ce que murmurait le nom de la ville, car nous vivions
de ce présent qui filait en passé, de ce présent qui se défilait.
Et c'est ce que je retiens.
Je retiens la
fuite, je retiens l'esquive, je retiens ces mouvements furtifs de la
mémoire avec l'oubli qui sont le cœur vivant de la remémoration
amoureuse, de cette anamnèse joueuse et décevante. |
Mathieu |
Ce
voyage en Italie, l'hiver... Tu devrais arrêter maintenant. |
Noëmie |
C'est
que je n'arrive pas
à terminer ce travail. |
Gustav |
Pavie,
pas pris. |
Daniel |
Je n'arrive vraiment
pas à terminer ce travail. |
Gustav |
Pavie,
pas pris j'ai dit. |
Daniel |
Oui.
On a compris.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2 février |
|
|
|
|
|
|
|
2009 |
2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Je
n'avais aucun courage. |
Je
regarde
vers le pont, l'antique pont de Pavie, je regarde vers ce pont...
|
|
|
|
|
|
Que
pouvais-je bien aller
y promener ? |
Nous
avons rendez-vous et
nous n'avons plus rendez-vous, puis cela revient... |
Je
n'arrive pas
à
terminer ce travail. |
|
|
|
|
|
|
|
|
2011 |
2010 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Je
me souviens que nous étions ce jour-là en Italie à Pavie et que ton
sourire conjurait ce que murmurait le nom de la ville, car nous vivions
de ce présent qui filait en passé, de ce présent qui se défile.
|
Je
retiens la
fuite, je retiens l'esquive, je retiens ces mouvements furtifs de la
mémoire avec l'oubli qui sont le cœur vivant de la remémoration
amoureuse, de cette anamnèse joueuse et décevante. |