Diégèse |
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mardi 10 janvier
2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4393 jours
(23 x 191 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 18846
jours
(2 x 33 x 349 jours) |
ce
qui représente 23,3100% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Mathieu |
Depuis
que je joue le personnage, j'ai joué de temps en temps un personnage
amoureux et
j'ai été, dès lors, un amoureux déçu, pétri de manque et de nostalgie
de cet amour qui n'a
jamais vraiment été là. J'ai joué un personnage sans corps qui connaissait le désir
sans connaître
le plaisir.
Mais je me souviens que tu peux revenir et revenir en furie et
marteler ma raison et je retiens alors
que le corps
affleure, qu'il ne pourrait se faire oublier.
Je me promène seul dans les rues de Nice, sans te chercher et je vois. Hier
soir, une
femme, personnage
remplaçant, traversait la rue devant moi, avec des cheveux fatigués,
des yeux fatigués et toute la fatigue dans son allure, dans son
déplacement, dans sa posture, dans ses vêtements qui avaient
mimé la fatigue du corps et la fatigue des gestes. Je pourrais être
comme cette femme et même cette femme ou bien choisir encore d'être ce ciel bleu qui se
donne avec passion.
Toutefois, je sais que ce trouble, cette déréliction passagère viennent
de ce baiser presque chaste qu'en rêve tu m'as donné. Je ne suis pas
certain de qui, dans ce rêve, tu étais, mais je sais que j'étais, moi, en tout
cas, si je me suis persuadé quelque chose. |
Noëmie |
Quant à
moi, je sais que tu as un corps, si je ne suis pas certaine
que tu as des sens. |
Daniel |
« j'étais, moi, en
tout cas, si je me suis persuadé quelque chose. » C'est Descartes, non ? |
Mathieu |
Les
Méditations métaphysiques |
Gustav |
Je
pensais que je devais jouer, moi, l'amoureux déçu. Je ne joue plus. |
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10 janvier |
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2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Tu
n'as jamais vraiment été là. |
Quant à
moi, je sais que tu as un corps, si je ne suis pas certaine
que tu as des sens. |
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Hier
soir, une
femme, personnage
remplaçant, traversait la rue devant moi, avec des cheveux fatigués,
des yeux fatigués et toute la fatigue dans son allure, dans son
déplacement, dans sa posture, dans ses vêtements qui avaient
mimé la fatigue du corps et la fatigue des gestes. |
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J'étais,
moi, en tout cas, si je me suis persuadé
quelque chose. |
... revenir
en furie, marteler sa raison... |
Le ciel bleu pourrait
bien
se tisser aussi, se donner avec passion. |
Je ne
connais que le désir. |
... avant,
vite, que tout cela ne
s'arrête
et qu'il ne reste que le souvenir d'un corps
qui n'a jamais été vraiment assoupli au plaisir. |
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2011 |
2010 |
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J'avais
pourtant apporté ma colère, tu n'en voulais rien savoir. |
Je
retiens que
le corps affleure, qu'il ne pourrait se faire oublier. |