Diégèse |
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dimanche 22 janvier
2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4405 jours
(5
x 881 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 18858
jours
(2 x 3 x 7 x 449 jours) |
ce
qui représente 23,3588% de la vie de l'auteur |
deux
mille six cent quatre-vingt-quatorze semaines
de vie |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Daniel |
Nous
sommes arrivés à Turin. Turin est une bonne
ville pour l'hiver et l'on peut y sentir encore la
poussière de charbon, un peu de suie crasse à l'arrêt
des bus et les galeries ne protègent pas du vent. Les personnages vont marcher dans
Turin, dormir à Turin
et parler, puisque parler est leur mode d'existence, en fait leur seul
mode d'existence. Je vais marcher avec eux.
Je suis heureux
d'être à Turin. J'avais
envie de
sortir,
encore, de mettre
mon visage sous l'eau acide de cette pluie urbaine. Je vais. Je m'arrête
ici ou je ne m'arrête pas ici, mais plutôt là, ou
encore là à la
recherche d'un corps que je ne trouve
pourtant jamais.
Et j'écris sans
savoir ce que j'écris. Je ne
dois pas penser à ce que j'écris, surtout pas, parce qu'il est
impossible de prévoir ce que le lecteur va lire, ni même s'il y aura un
lecteur. Il ne se passe rien et c'est en
effet qu'il ne se passe rien, habituellement et que mon écriture
est une écriture
habituelle.
Ce qui existe, c'est l'écriture. Ainsi, les personnages existent. |
Mathieu |
J'ai reconnu que
j'existe. |
Gustav |
J'ai reconnu
que j'existe
; je cherche ce que je suis, moi, ce moi que j'ai reconnu. |
Noëmie |
René
Descartes. Les Méditations
métaphysiques. |
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22 janvier |
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2002 |
2001 |
2000 |
C'est
en
effet qu'il ne se passe rien, habituellement. |
Ils
vont marcher dans Turin, dormir à Turin
et parler, puisque parler est leur mode d'existence, en fait leur seul
mode d'existence. |
|
J'ai
reconnu
que j'existe ; je cherche ce que je suis, moi, ce moi que j'ai
reconnu. |
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J'ai
reconnu que
j'existe. |
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Turin
est une bonne ville pour l'hiver et l'on peut y sentir encore la
poussière de charbon, un peu de suie crasse à l'arrêt
des bus et les galeries ne protègent pas du vent. |
.. à la
recherche d'un corps que je
ne trouve jamais... |
J'avais
envie de
sortir,
de mettre mon visage sous l'eau acide de la pluie urbaine. |
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2011
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2010
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Je ne
dois pas penser à ce que j'écris, surtout pas, parce qu'il est
impossible de prévoir ce que le lecteur va lire, ni même s'il y aura un
lecteur. |
Je vais. Je m'arrête
ici ou je ne m'arrête pas ici, mais plutôt là, ou
encore là. |