Diégèse








mardi 24 juillet 2012



2012
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Ce qui s'écrit











Noëmie Il se trouve que j'aime la mer sans aimer la mer, sans vraiment l'aimer et c'est ainsi que j'aime surtout les villes qui sont à proximité de la mer sans être sur la mer, dans la mer presque. J'aime ainsi Quimperlé qui m'enferme, me cache la mer.
Pour autant, l'hiver, dans le voyage à travers l'Europe, quand je pense à l'été, je crois que ce sont les plages de Bretagne qui reviennent le plus souvent et le plus fort. J'aime en fait peut-être la mer en aimant la mer.
Gustav Je suis aussi comme cela. Je ne vois pas la mer pendant des jours et soudain, rien ne me semble plus urgent. Je prends une voiture. Je fonce. Pendant des kilomètres, je bois l'angoisse pure. Et j'arrive sur un parking du bord de mer. Je regarde la mer et j'oublie moins. Il me semble que j'oublie moins.
Mathieu Cette sensation de moins oublier est la preuve, je crois, que ton souvenir est absent mais cependant rémanent. C'est sans doute que dans cette "avant fin" de juillet, qui est le moment de l'été mature, son moment de maturité, sa pleine force, il y a pourtant au loin, la promesse de son déclin, sa certitude. Dans l'été, il y aura eu l'été.
Daniel Il faut les laisser faire. Ils pensent qu'avec la mémoire la vie prend son essor mais la vie ne prend pas son essor, avec ou sans mémoire.










24 juillet






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Ton souvenir est absent mais cependant rémanent. Moi je regarde la mer et j'oublie moins.
Il faut le laisser faire. Mais la vie ne prend pas son essor. Maintenant rien ne me semble plus urgent...
Quimperlé m'enferme, me cache la mer. Pendant des kilomètres, je bois l'angoisse pure. Je crois que ce sont les plages de Bretagne qui reviennent le plus souvent et le plus fort.








2011 2010








J'aime la mer sans aimer la mer. Je retiens que cette « avant fin » de juillet est le moment de l'été mature, son moment de maturité, sa pleine force et au loin, la promesse de son déclin...