Diégèse |
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dimanche
29 juillet 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4594 jours
(2
x 2297 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 19047
jours
(3 x 7 x 907 jours) |
ce
qui représente 24,1193% de la vie de l'auteur |
deux
mille sept cent vingt-et-une semaines de vie |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Daniel |
Quand
écrire ? Quand faudrait-il écrire ? J'ai
cru, plus jeune, que l'été se montrait propice à l'écriture, avec ses
longues nappes de temps effilochées en conversations légères. Je sais désormais qu'il
n'en est rien. L'été
est propice à la promenade
et à l'épuisement comme à la lecture des romans. Il n'y a rien de plus
émollient que l'été et la lecture de romans
car dans les romans,
il y a
la question du temps et aussi la question de la mort. Je ne lis
plus de romans et je sais qu'il s'agit là d'une incartade
biographique de
l'auteur dans l'espace ou le narrateur s'échauffe. |
Mathieu |
Je
ne sais pas quant à moi à quoi propice pourrait être l'été car, de
l'été, je
retiens l'été, qui est toujours le même été où le temps qui passe
dispute au temps qu'il fait le signifiant même de « temps »,
et alors,
dans ce mixte insolent et immobile de ce temps qui ne passe plus
vraiment et qui ne fait jamais vraiment rien, il se passe un peu de
calme, parfois, un peu du « non vouloir saisir » de Barthes,
un peu
d'oisiveté sans inquiétude. C'est l'été. |
Gustav |
Je
ne comprends rien. Je
regarde attentivement
la
gare et même la gare me dit l'impossibilité du voyage. |
Noëmie |
Et
si nous étions à Tronoën, nous avons suivi le chemin
jusqu'à la mer et nous sommes arrivés à la mer. Le vent. C'est cela
l'été. |
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29 juillet |
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2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Et
si nous étions à Tronoën, nous avons suivi le chemin
jusqu'à la mer et nous sommes arrivés à la mer. |
Dans
les romans,
il y a
la question du temps et aussi la question de la mort... |
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Incartade
biographique de
l'auteur dans l'espace ou le narrateur s'échauffe. |
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Je
regarde attentivement
la
gare. |
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2010 |
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J'ai
cru, plus jeune, que l'été se montrait propice à l'écriture, avec ses
longues nappes de temps effilochées en conversations légères. |
De
l'été, je
retiens l'été, qui est toujours le même été où le temps qui passe
dispute au temps qu'il fait le signifiant même de « temps »
et qu'alors,
dans ce mixte insolent et immobile de ce temps qui ne passe plus
vraiment et qui ne fait jamais vraiment rien, il se passe un peu de
calme, parfois, un peu du « non vouloir saisir » de Barthes,
un peu
d'oisiveté sans inquiétude. |