Diégèse








mardi 31 juillet 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4596 jours (22 x 3 x 383 jours) et son auteur est en vie depuis 19049 jours (43 x 443 jours)
ce qui représente 24,1273% de la vie de l'auteur
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Gustav Quand c'est arrivé, je n'ai donné aucune explication, aucune explication sérieuse sur la disparition de ma mémoire. J'ai cependant gardé des souvenirs mais ce sont une succession de tableaux sans suite liés par des impressions fugaces. Ils ne forment pas de récit. C'est peut-être pourquoi je suis un personnage sans récit.
Mathieu Je m'approche de cette sensation dès lors que c'est l'été car il n'y a pas vraiment de récit estival. Il n'y a que des ébauches de récits qui se dissolvent dans un peu de chaleur et quelques orages. Ce pourrait être un éloignement mais l'été n'est pas un éloignement du monde mais un éloignement de la communication forcenée sur le monde, une césure dans le flux continu du commentaire.
Noëmie Il faudrait ressentir... Je ne sais que te dire et comment te faire entendre la mer et le ressac. Je ne sais pas ce qu'il en est ni ce qu'il faut dire. Puisque c'est ainsi, je rentrerai demain de Brest.
Daniel Tu décides de partir, de quitter la Bretagne mais je ne sais pas pourquoi les personnages décident ceci ou cela, de partir ou de rester. Cette autonomie des personnages dans le récit, c'est aussi, et de loin, la plus belle, la plus évidente et la plus mystérieuse des raisons de l'écriture.










31 juillet






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
... je n'ai donné aucune explication, aucune explication sérieuse sur la disparition de ma mémoire.

Mais je ne sais pas pourquoi les personnages décident.
... mais c'est aussi, et de loin, la plus belle, la plus évidente et la plus mystérieuse.
Je rentrerai demain de Brest. Je ne sais pas ce qu'il en est ni ce qu'il faut dire. Je ne sais que te dire et comment te faire entendre la mer et le ressac.








2011 2010








Mes souvenirs sont une succession de tableaux sans suite liés par des impressions fugaces. L'été n'est pas un éloignement du monde mais un éloignement de la communication forcenée sur le monde, une césure dans le flux continu du commentaire.