Diégèse |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
mardi 5
juin 2012 |
|
|
|
|
2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4540 jours
(22
x 5 x 227 jours) |
et son
auteur est en vie
depuis 18993
jours
(3 x 13 x 487 jours) |
ce qui représente 23,9035% de
la vie de l'auteur |
|
hier |
|
|
|
|
L'atelier du
texte |
demain
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ce
qui s'écrit |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Daniel |
J'ai
longtemps cru que le voyage était propice à l'écriture, puis j'ai admis
que c'était ce que m'avaient vendu les publicitaires de l'écriture et
les publicitaires du voyage. Je sais désormais que je
n'écris ni
mieux ni davantage lorsque je voyage et cependant je voyage, et
cependant j'écris.
Qu'est-ce qu'il y aurait en dehors de l'écriture ? Il y aurait le
texte car il
n'y a rien avant le texte sinon le discours.
L'écriture, c'est ce qui permet de sortir du discours non pour
atteindre le texte mais bien pour révéler que c'est la sortie du
discours qui fait texte comme c'est la sortie du voir qui fait image.
Et puis il y a le reflet des visages dans les vitrines. Il y a le
visage des autres. Rien
à
voir avec ce qui me sert de visage. |
Mathieu |
L'écriture,
c'est aussi ce qui permet de sortir des souvenirs, qu'ils soient
agréables ou désagréables. Un souvenir agréable
mobilise davantage que le mouvement de l'esprit qui fait que l'on se
souvient
et c'est ce surcroit qui donne l'énergie de l'écriture, ou du plaisir.
Un souvenir désagréable mobilise aussi davantage comme l'évaporation de
l'eau consomme plus d'énergie qu'il en faudrait, provoquant cette
sensation de froid que l'on connaît au sortir d'un bain. Et puis, au bout du
souvenir, dans ce fin fond, il y a le souvenir encore qui pourrait
recommencer et s'affaler sur la vie, pesamment, jusqu'à éteindre le
texte, jusqu'à éteindre la vie. C'est toujours d'un souvenir que l'on
meurt. |
Gustav |
Je
ne sais plus ce que sont les souvenirs mais je regarde les nuages, leur mouvement de
progression est très sensible à
l'œil.. Je pourrais
tous me les rappeler et leur donner
à chacun un poids de ma fatigue. Dans le ciel, les oiseaux crient comme
un jour d'éclipse. |
Noëmie |
Je
ne suis pas à Brest.
C'est étonnant mais je ne suis pas là. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5 juin
|
|
|
|
|
|
|
|
2009 |
2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Un
souvenir agréable
mobilise davantage que le mouvement de l'esprit qui fait que l'on se
souvient. |
Les
oiseaux crient comme un jour d'éclipse... |
|
Il
n'y a rien avant le texte. |
Le discours. |
|
... leur
mouvement de progression était très sensible à
l'œil... |
Je
ne suis pas à Brest... |
Je
pourrais tous me les rappeler et leur donner
à chacun un poids de ma fatigue. |
Rien à
voir avec ce qui me sert de visage. |
|
|
|
|
|
|
|
|
2011 |
2010 |
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai
longtemps cru que le voyage était propice à l'écriture puis j'ai admis
que c'était ce que m'avaient vendu les publicitaires de l'écriture et
les publicitaires du voyage. |
Au bout du
souvenir, dans ce fin fond, il y a le souvenir encore qui pourrait
recommencer et s'affaler sur la vie, pesamment. |