Diégèse








vendredi 4 mai 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4508 jours (22 x 72 x 23 jours) et son auteur est en vie depuis 18961 jours (67 x 283 jours)
ce qui représente 23,7751% de la vie de l'auteur six cent quarante-quatre semaines d'écriture
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Noëmie Je me souviens des jours derniers. Il pleuvait et la vie voulait fabriquer des souvenirs mais sur les photographies que j'utilise, il ne pleut jamais. Parfois une goutte, seulement, macule l'objectif.
Je n'oublierai pas cette marche un jour de pluie à travers Paris qui ne voulait pas quitter l'hiver et le vent qui balayait les rues et les gens qui passaient sans se voir en essayant juste parfois d'imaginer ce qu'auraient ces lèvres sur ces lèvres et ce cou qui donnait à penser. Et à chaque pas, et à chaque jour, le pavé criait, sans souvenir...
Je voudrais quitter Paris mais si nous partions aujourd'hui, de qui viendrait la décision ?
Mathieu Je t'emmènerais bien à la campagne mais je n'ai bien évidemment pas de maison à la campagne. J'ai quant à moi visité un appartement mais il n'y avait aucune surprise à la rencontre ce soir et je n'ai vu ni Montmartre, ni la ville des hauteurs de cet immeuble et de cet appartement vide.
Gustav C'est parce qu'il faisait nuit et l'obscurité nie la présence de personnages, nie la présence possible de personnages... Nous n'étions pas présents à nous-mêmes puisque nous n'étions pas dans le texte.
Daniel J'écris puisqu'il faut écrire et même je vous écris un texte, vous personnages, pour que vous puissiez exister. Ainsi, par jeu, à la suite de Barthes, je pourrais dire que l'écriture, certes, c'est une sorte de luxe, mais que ce n'est pas du luxe.










4 mai






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Je n'ai bien évidemment pas de maison à la campagne. Et si nous partions aujourd'hui, de qui viendrait la décision ?
L'obscurité nie la présence de personnages, nie la présence possible de personnages...


Et à chaque pas, et à chaque jour, le pavé crie, sans souvenir... Je n'oublierai pas cette marche à travers Paris qui ne veut pas quitter l'hiver et qui fait que le vent balaye les rues et les gens qui passent sans se voir en essayant juste parfois d'imaginer ce que feraient ces lèvres sur ces lèvres et ce cou qui donne à penser. Il n'y avait aucune surprise à la rencontre ce soir et je n'ai vu ni Montmartre, ni la ville des hauteurs de cet immeuble et de cet appartement vide.








2011 2010








Il pleuvait et la vie voulait fabriquer des souvenirs. Ainsi, par jeu, à la suite de Barthes, je pourrais dire que l'écriture, certes, c'est une sorte de luxe, mais que ce n'est pas du luxe.