Diégèse








lundi 7 mai 2012



2012
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hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Gustav Maintenant que c'est fait, je peux désormais reprendre ma déambulation voyageuse sans entendre en permanence une musique d'accompagnement, musique de film qui me fatigue et qui m'obsède. Cette musique, trop longtemps, aura été celle d'un temps bleu-nuit.

Je vais, ailleurs, au lendemain.

Et pourtant, le regret demeure car il faut que demeure le regret et me vient à l'idée que je devrais inventer une méthode meilleure, qui serait la méthode de la joie. Je ne l'ai pas encore trouvée. Je ne me rappelle plus rien d'autre que ces réveils embrumés...
Mathieu Tu ne peux pas te souvenir de la joie puisque tu ne te souviens jamais de rien. Jusqu'à présent, tu n'avais pas entièrement perdu la mémoire des lieux. Est-ce que tu te souviens que les lieux demeurent et que les souvenirs ne sont que des récits passagers ? Alors, il faut recommencer et il faut vite recommencer. Ce serait une idée plate que d'oublier maintenant.
Noëmie Il pleut et l'invite de la promenade jusqu'à la chapelle de la grève se fait rétive, malencontreuse. Si moi aussi  je pouvais oublier maintenant ce que je dois oublier et me rappeler ce que je dois me rappeler au lieu de faire systématiquement le choix inverse, ce serait formidable et je serais enfin tranquille et tranquillisée.
Daniel Il s'est passé des choses importantes aujourd'hui. C'est vrai mais il faut recommencer et il faut vite recommencer le cours de notre vie, de notre voyage, de nos conversations. Il ne faut pas faire comme s'il ne s'était rien passé. Il faut seulement savoir que des jours meilleurs sont arrivés.










7 mai






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Il n'avait pas perdu la mémoire des lieux. Si je pouvais oublier maintenant ce que je dois oublier et me rappeler ce que je dois me rappeler au lieu de faire systématiquement le choix inverse.
Il faut recommencer et il faut vite recommencer.

L'idée plate d'oublier maintenant. Il pleut et l'invite de la promenade jusqu'à la chapelle de la grève se fait rétive, malencontreuse. Je ne me rappelle plus rien d'autre que ces réveils embrumés... Tu ne te souviens jamais de rien.








2011 2010








Je peux désormais reprendre ma déambulation voyageuse sans entendre en permanence une musique d'accompagnement, musique de film qui me fatigue et m'obsède. Et pourtant, le regret demeure car me vient à l'idée que je devrais inventer une méthode meilleure.