Diégèse








dimanche 13 mai 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4517 jours (4517 est un nombre premier) et son auteur est en vie depuis 18970 jours (2 x 5 x 7 x 271 jours)
ce qui représente 23,8113% de la vie de l'auteur deux mille sept cent dix semaines de vie
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Noëmie Je m'éloigne de la mer, retrouve une route romaine qui de croix en croix me propose la visite du manoir de l'oncle de Chateaubriand à Pluduno. Je ne le visite pas, me perdant dans les horizontalités du paysage.
Et puis il y a eu un moment. Et puis il y a eu ce moment où le souvenir de ta perte est revenu.
Depuis lors, je ne me promène plus car ce serait seule me promener. Je ne voyage plus car ce serait seule aussi voyager. Je me déplace.
Mathieu Ton message demande de l'aide mais je ne sais pas comment tu peux appeler à l'aide et refuser l'aide apportée. Le chemin que tu dois parcourir est inverse de celui que Gustav doit parcourir. Il doit retrouver des souvenirs et tu dois oublier.
Gustav Ce n'est pas le chemin inverse. C'est le même chemin. Je dois oublier que j'ai oublié. Si je parvenais à ne pas me soucier du passé enfui, je ne serais pas seul.
Daniel Et moi ? Personne ne se demande si je suis seul. J'attends que ce soit le moment d'écrire, le moment d'écrire le texte et que les personnages acceptent enfin de me mettre dans le coup. Mais pour cela, il faudrait qu'il se passe quelque chose et assez rapidement, la question principale de cet espace de fiction aura été de savoir s'il allait se passer quelque chose. Or, il ne se passe rien. Et cela manque à la fiction. Et c'est cela qui manque. Je retiens donc que l'écriture comme mise en scène du langage est tout à la fois ce qui comble le manque, décrit le manque et qui, tout autant, suscite le manque.










13 mai







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Assez rapidement, la question principale de cet espace de fiction aura été de savoir s'il allait se passer quelque chose. Il y a eu un moment.
J'attends que ce soit le moment d'écrire, le moment d'écrire le texte et que les personnages acceptent enfin de me mettre dans le coup.


Je m'éloigne de la mer, retrouve une route romaine qui de croix en croix me propose la visite d'un manoir de l'oncle de Chateaubriand...
Je ne sais pas comment tu peux appeler à l'aide et refuser l'aide apportée.








2011 2010








Je ne me promène plus car ce serait seule me promener. Je ne voyage plus car ce serait seule aussi voyager. Je retiens que l'écriture comme mise en scène du langage est tout à la fois ce qui comble le manque, décrit le manque et qui, tout autant, suscite le manque.