Diégèse |
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lundi 5
mars 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4448 jours (25
x 139 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 18901 jours
(41 x 461 jours) |
ce
qui représente 23,5331% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Mathieu
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Il
y
a quelques années, je
ne me promenais jamais
et je n'aimais rien davantage que de rester sur place considérant tout
déplacement, fût-il court et anodin, comme une ébauche d'un nomadisme
non désiré. C'est que j'avais encore l'illusion de diriger ma vie.
Je
sais désormais que l'on
ne fait rien, que le monde fait pour nous, qu'il fait à notre place,
qu'il fait nos désirs, qu'il les provoque et puis qu'il les assouvir
parfois er se repait le plus souvent de notre frustration. Nous n'avons pas le choix.
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Noëmie
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Si
tu déprimes, on n'y
arrivera pas... |
Daniel
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La
promenade est proche de l'écriture. Ce qui l'alourdit, c'est l'objectif
qu'on lui assigne qui peut être un lieu et qui n'est le plus souvent
qu'un état de détente qu'il faudrait nécessairement atteindre. Il faut
se promener pour rien. De la même façon qu'il faut écrire pour rien et
surtout pas pour écrire un livre. Même si je ne bouge pas, je
sais que le nomade demeure nomade, que la fatigue et même la lassitude
n'entravent pas le voyage et que le livre est encombrant, quand je
trouve ici, dans cette absence de but, cette légèreté qui, au plus
près, s'approche de la liberté. |
Gustav
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Il
n'en est pas moins vrai que je me promène car je pense que le monde
existe et que si je vais vers un monument inscrit dans les guides,
je
vais finir par le trouver. Or, il
est
pourtant vrai qu'il est pourtant vrai qu'il n'en est pas moins vrai que
je peux aussi craindre ce qui n'existe nulle part... et que
monument il n'y ait et que promenade il n'y ait donc plus. Mais il
s'agit surtout de passer le temps. |
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5 mars |
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2002 |
2001 |
2000 |
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Nous
n'avons pas le choix. |
On n'y arrivera pas. |
On ne fait rien. Le monde
fait pour nous, il fait à notre place, il fait nos désirs,
ils les provoque et puis les assouvit parfois et se repaît de notre
frustration. |
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Il
est
pourtant vrai qu'il est pourtant vrai qu'il n'en est pas moins vrai que
je peux aussi craindre ce qui n'existe nulle part... |
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Je ne me promenais jamais.
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Et puis je sais que le
nomade demeure nomade, que la fatigue
et même la lassitude n'entravent pas le voyage et que le livre est
encombrant quand je trouve ici cette légèreté qui, au plus près,
s'approche de la liberté. |