Diégèse








lundi 12 mars 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4455 jours (34 x 5 x 11 jours) et son auteur est en vie depuis 18908 jours (22 x 29 x 163 jours)
ce qui représente 23,5615% de la vie de l'auteur
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Daniel Je suis enfin arrivé à Fiuggi pour cette conférence et ce que je redoutais est arrivé. Les personnages n'en peuvent plus de ce voyage italien recommencé. Ils attendent le printemps, épuisés, dans un texte épuisé, dans une ville épuisante à l'auteur épuisé.
Je les regardais tout à l'heure. Ils se serraient parfois les uns contre les autres, comme des réfugiés littéraires.
Mathieu surtout m'inquiète et je crains qu'il ne nous abandonne.
Noëmie Fiuggi, c'est pourtant cette ville d'eau et ville universitaire que tu avais aimée.
Mathieu Est-ce qu'il faut dans tous les textes un personnage qui s'appelle Mathieu ? Je ne suis pas un exutoire textuel. Je ne vais pas vous abandonner et j'aime toujours Fiuggi. Elle me fait penser à la Bourboule et j'adore la Bourboule.
Gustav J'ai soudainement trop chaud, ce qui me conduit à admettre que cette sensation ou idée de chaleur survient en moi d'une chose différente de moi, à savoir de la chaleur du feu près duquel je suis assis.
Mathieu Descartes. C'est drôle. Même si cela n'a rien à faire ici.










12 mars






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Ce que je redoutais est arrivé. C'est cette ville d'eau et ville universitaire que tu avais aimée.
Est-ce qu'il faut dans tous les textes un personnage qui s'appelle Mathieu ?
... ce qui me conduit à admettre que cette sensation ou idée de chaleur survient en moi d'une chose différente de moi, à savoir de la chaleur du feu près duquel je suis assis.
Je suis enfin arrivé à Fiuggi pour cette conférence...









2011 2010








Les personnages se serraient parfois les uns contre les autres, profitant du voyage que je leur offrais. Je retiens que les personnages attendent le printemps, épuisés, dans un texte épuisé, dans une ville épuisante à l'auteur épuisé.