Diégèse








vendredi 30 mars 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4473 jours (32 x 7 x 71 jours) et son auteur est en vie depuis 18926 jours (2 x 9463 jours)
ce qui représente 23,6342% de la vie de l'auteur six cent trente-neuf semaines d'écriture
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Noëmie Je suis restée un peu en Italie puis je suis revenue. La banalité de la phrase revendique la banalité du voyage. Tout à l'heure, rue du Faubourg Saint-Antoine, le temps était tout doux, blanc de lait dans la poussière qui se donne de drôles d'airs italiens encore, comme si les images que j'avais rapportées avec moi modifiaient Paris. Légèreté de l'Italie.
Pourtant, il y a ces jours où le temps passe sans moi et que suis-je moi dans ces jours ?
C'est sans doute cela qui me rend inapte à la fiction, la vacuité temporelle des jours.
Mathieu Ne me parle pas de cela. J'ai le même sentiment. Inapte à la fiction donc inapte à la vie, puis inapte à l'amour. Pourtant, te souviens-tu les ciels dormants qui enchantent les tableaux de Turner ? Ce sont des fictions, et dans les tableaux de Turner, il y a la vie puis il y a l'amour.
Daniel Descartes avait compris cela quand il écrivait dans Les Méditations métaphysiques qu'il n'est pas besoin que la même réalité soit formellement dans les causes de ces idées, et qu'il suffit qu'elle y soit, là aussi, objectivement. Toute la mise en tension fictionnelle est là.
Gustav Fugitivité, éclipse... C'est tout.










30 mars






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C'est sans doute ce qui me rend inapte à la fiction. Ne me parle pas de cela.
Fugitivité, éclipse.
... il n'est pas besoin que la même réalité soit formellement dans les causes de ces idées, et qu'il suffit qu'elle y soit, là aussi, objectivement.
Le temps était tout doux, blanc de lait dans la poussière qui se donne de drôles d'airs... Te souviens-tu les ciels dormants qui enchantent les tableaux de Turner ?








2011 2010








Je suis restée un peu en Italie puis je suis revenue. La banalité de la phrase revendique la banalité du voyage. Je retiens qu'il y a ces jours où le temps passe sans moi...