Diégèse








samedi 3 novembre 2012



2012
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L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Gustav Il y a quelques années encore, Catanzaro me reposait, m'apaisait même mais aujourd'hui je m'étonne de ne plus trouver le repos là où je trouvais le repos et je m'étonne que le monde ne m'offre plus de lieux qui accueille ma fatigue avec bienveillance. Catanzaro même et ses ponts me fatiguent.
Mathieu Je sens comme un fil de nostalgie et tu sais pourtant qu'il n'y a rien à en faire. Regarde Catanzaro. Si tu veux, nous pouvons y faire silence. Oublie ta fatigue, l'esprit du pont del Siano l'a enlevée et tu marches dans une tranquillité renouvelée. Certes, je me rappelle bien la tempête. Elle est loin désormais.
Noëmie Je peux aussi jouer les esprits et je serais alors ces cendres qui recouvrent souvent les champs devenus gris et je serais aussi cette roche noire mais légère que tu pourrais emporter avec toi. Je serais ainsi cet esprit frondeur et familier que tu as toujours espéré.
Daniel Ils sont à Catanzaro et jouent les esprits et les revenants et l'on ne sait plus, et l'on ne sait plus vraiment où ils sont, où ils vont, où ils pourraient être et où ils pourraient aller. Cependant, comme le dit le dicton, la nature a horreur du vide et le récit aussi a horreur du vide. Ainsi, dans leur déréliction apparente se situent tous les déboires de l'histoire à venir.










3 novembre






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Je serai ces cendres qui recouvrent souvent les champs devenus gris et je serai aussi cette roche noire mais légère que tu pourrais emporter avec toi. Nous pouvons y faire silence.
... mais on ne sait plus, mais on ne sait plus vraiment où ils sont, où ils vont, où ils pourraient être et où ils pourraient aller.
Le dicton dit que la nature a horreur du vide.
... l'esprit du pont del Siano l'a enlevé... Mais je me rappelle bien la tempête. ... tous les déboires de l'histoire à venir...








2011 2010








Je m'étonne de ne plus trouver le repos là où je trouvais le repos et je m'étonne que le monde ne m'offre plus de lieux qui accueille ma fatigue avec bienveillance. ... un fil de nostalgie...