Diégèse








mercredi 7 novembre 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4695 jours (3 x 5 x 313 jours) et son auteur est en vie depuis 19148 jours (22 x 4787 jours)
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hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Mathieu Je suis encore trop souvent dans la virtualité et souvent, je me demande ce qui m'a conduit à venir, à faire, à repartir, à refaire et je ne vois aucun sens à mon agitation première. Je voudrais être ailleurs, faire autrement, avoir fait autrement.
Cela vient du souvenir car je ne peux m'empêcher de me souvenir et, aux souvenirs intempestifs, je ne trouve qu'un antidote : l'invention de souvenirs imaginaires et, car il faut bien se souvenir de ces nouveaux souvenirs, l'écriture des souvenirs imaginaires. Mais l'écriture de ces souvenirs imaginaires parvient aussi à le lasser et je me demande si ce sont bien ceux-ci qu'il aurait fallu forger.
Noëmie Moi aussi je pense toujours à d'autres lieux que ceux que je parcours. Quand je suis à Messine je pense à Corinthe et je pourrais aussi penser à tous les détroits de la terre et même aux détroits imaginaires. Cela ne produit rien. Aucune présence. Je suis seule dans le paysage dévasté.
Gustav Je vois bien que tu regrettes désormais d'être partie avec nous en voyage. Tu cherches un peu de douceur face à nous qui n'en avons pas, qui n'en donnons jamais. Tu couvres tes épaules en prévision de la pluie...
Daniel C'est ainsi qu'ils sont seuls car chaque personnage a les bornes de sa connaissance, a les bornes de sa conscience et que la connaissance et la conscience ont un goût prononcé pour la virtualité et la solitude.










7 novembre






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Je suis à Messine et je pense à Corinthe et je pourrais aussi penser à tous les détroits de la terre et même aux détroits imaginaires. Tu regrettes désormais d'être parti avec nous en voyage.
... un peu de douceur face à nous qui n'en avons pas, qui n'en donnons jamais.
... Il a les bornes de sa connaissance, il a les bornes de sa conscience...

... en prévision de la pluie...








2011 2010








Souvent, je me demande ce qui m'a conduit à venir, à faire, à repartir, à refaire et je ne vois aucun sens à mon agitation première. Je ne peux m'empêcher de me souvenir et, aux souvenirs intempestifs, je ne trouve qu'un antidote : l'invention de souvenirs imaginaires et, car il faut bien se souvenir de ces nouveaux souvenirs, l'écriture des souvenirs imaginaires.