Diégèse








vendredi 16 novembre 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4704 jours (25 x 3 x 72 jours) et son auteur est en vie depuis 19157 jours (19157 est un nombre premier)
ce qui représente 24,5550% de la vie de l'auteur six cent soixante-douze semaines d'écriture
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Mathieu Rien ne me semble désormais plus plaisant que ce qui est obsolète et tout particulièrement en automne, qui fête de l'obsolescence. L'automne est la saison de son propre oubli. Novembre est le mois de la célébration de cet oubli.
Gustav On ne peut que l'oublier, ce grand mois de froid et de pluies. Je me souviens presque de l'oubli de novembre.
Noëmie Tu crois te souvenir car nous t'avons raconté tant de tes souvenirs qu'ils sont devenus comme ces souvenirs de la petite enfance dont on ne sait pas si l'on se les rappelle ou si, tant de fois racontés, le récit s'est substitué à un souvenir qui n'a jamais vraiment existé. Tu ne te souviens pas de l'automne comme tu ne peux pas revenir en arrière.
Daniel Ce n'est pas vrai Les personnages peuvent revenir en arrière, si l'auteur le souhaite, si l'auteur l'assume. Les personnages n'ont ainsi pas de destin. Ce qui est « destin », en revanche, dans un texte, et destin implacable, c'est la syntaxe et le vocabulaire qui, à partir d'un nombre de combinaisons nécessairement fini donnent l'impression de l'infini, comme la vie de l'homme, nécessairement limitée lui donne pourtant le sentiment de l'éternité.










16 novembre







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Nous lui avons raconté tant de ses souvenirs qu'ils sont devenus comme ces souvenirs de la petite enfance dont on ne sait pas si l'on se les rappelle ou si, tant de fois racontés, le récit s'est substitué à un souvenir qui n'a jamais vraiment existé. On ne peut que l'oublier.
Les personnages peuvent revenir en arrière, si l'auteur le souhaite, si l'auteur l'assume.




... un grand mois de froid et de pluies.








2011 2010








Rien ne me semble désormais plus plaisant que ce qui est obsolète. Ce qui est « destin », en revanche, dans un texte, et destin implacable, c'est la syntaxe et le vocabulaire qui, à partir d'un nombre de combinaisons nécessairement fini donnent l'impression de l'infini, comme la vie de l'homme, nécessairement limitée lui donne pourtant le sentiment de l'éternité.