Diégèse |
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vendredi
16 novembre 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4704 jours
(25
x 3 x 72 jours) |
et son
auteur est en vie
depuis 19157
jours
(19157 est un nombre premier) |
ce qui représente 24,5550% de
la vie de l'auteur |
six cent soixante-douze
semaines d'écriture |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Mathieu |
Rien
ne me semble désormais plus plaisant que ce qui est obsolète
et tout particulièrement en automne, qui fête de l'obsolescence. L'automne est la
saison de son propre oubli. Novembre est le mois de la
célébration de cet oubli. |
Gustav |
On ne peut que
l'oublier, ce grand
mois de froid et de pluies. Je me souviens presque de l'oubli de
novembre. |
Noëmie |
Tu
crois te souvenir car nous t'avons raconté
tant de tes souvenirs qu'ils sont devenus comme ces souvenirs de la
petite
enfance dont on ne sait pas si l'on se les rappelle ou si, tant de fois
racontés, le récit s'est substitué à un souvenir
qui n'a jamais vraiment existé. Tu ne te souviens pas de l'automne
comme tu ne peux pas revenir en arrière. |
Daniel |
Ce
n'est pas vrai Les
personnages peuvent
revenir en arrière, si l'auteur le souhaite, si l'auteur l'assume.
Les personnages n'ont ainsi pas de destin. Ce qui est
« destin »,
en revanche, dans un texte, et destin implacable,
c'est la syntaxe et le vocabulaire qui, à partir d'un nombre de
combinaisons nécessairement fini donnent l'impression de l'infini,
comme la vie de l'homme, nécessairement limitée lui donne pourtant le
sentiment de l'éternité. |
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16
novembre
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2009 |
2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Nous
lui avons raconté
tant de ses souvenirs qu'ils sont devenus comme ces souvenirs de la
petite
enfance dont on ne sait pas si l'on se les rappelle ou si, tant de fois
racontés, le récit s'est substitué à un souvenir
qui n'a jamais vraiment existé. |
On ne
peut que
l'oublier. |
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Les
personnages peuvent
revenir en arrière, si l'auteur le souhaite, si l'auteur l'assume. |
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... un
grand mois de froid et de pluies. |
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2011 |
2010 |
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Rien
ne me semble désormais plus plaisant que ce qui est obsolète. |
Ce qui
est « destin », en revanche, dans un texte, et destin
implacable,
c'est la syntaxe et le vocabulaire qui, à partir d'un nombre de
combinaisons nécessairement fini donnent l'impression de l'infini,
comme la vie de l'homme, nécessairement limitée lui donne pourtant le
sentiment de l'éternité. |