Diégèse








dimanche 18 novembre 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4706 jours (2 x 13 x 181 jours) et son auteur est en vie depuis 19159 jours (72 x 17 x 23 jours)
ce qui représente 24,5629% de la vie de l'auteur deux mille sept cent trente-sept semaines de vie
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Mathieu Qui suis-je quand je dors ? Cela semble une interrogation superflue. Elle est en fait essentielle car rien ne doit jamais, rien ne prouve jamais que l'on demeure soi dans le sommeil et c'est de cette incertitude ontologique que naissent les fantasmes, l'imaginaire, le rêve. Mais aujourd'hui, je ne me suis pas réveillé. Je ne sais plus rien des mouvements de mon corps. J'éprouve cependant la continuité du temps, terrible.
Noëmie Quand je je suis pas là, tu sais que je ne suis pas là et pourtant tu sais que j'existe. C'est ce que l'on appelle la permanence de l'objet. C'est aussi ce que l'on perd quand dans le sentiment amoureux où l'on doute de l'existence de l'être aimé alors même qu'il est présent. C'est ainsi qu'un jour j'ai compris qu'en fait, je ne savais rien. Gustav a cette chance d'avoir perdu la mémoire et de ne se souvenir que de ce qu'il désire. Et moi, de quoi pourrais-je me souvenir si j'avais perdu la mémoire ?
Gustav Je ne sais pas. Nous sommes à Balestrate qui se prélasse dans le tourisme. Cela suffit. Le souvenir se dissout dans la description simple de la simplicité du monde.
Daniel J'ai toujours l'impression que les personnages ont envie de sortir du texte. C'est sans doute parce que ce texte n'étant pas un livre, il n'est pas assez solennel. Car si le livre est devenu solennel c'est parce qu'il conserve, malgré tout cela, une part du mystère de l'être. Il invite à la circonspection.










18 novembre






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De quoi pourrais-je me souvenir si j'avais perdu la mémoire ? Je ne me suis pas réveillé.
Les personnages ont envie de sortir. En fait, je ne savais rien. Je ne sais plus rien des mouvements de mon corps.
Balestrate se prélasse dans le tourisme... ... la continuité du temps, terrible... Tu sais que je ne suis pas là...








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Qui suis-je quand je dors ? Si le livre est devenu solennel c'est parce qu'il conserve, malgré tout cela, une part du mystère de l'être.