Diégèse








mercredi 28 novembre 2012



2012
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hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Noëmie Lorsqu'il m'arrive de me souvenir de mes amours, je dois convenir que je n'ai jamais vraiment su que j'aimais quand j'aimais, me trompant parfois de rythme, aimant quand je n'aimais plus, n'aimant plus quand j'aimais encore. Ce n'est que cette incapacité première qu'ont les femmes et qu'ont les hommes à ne pas être entièrement au présent. Cependant, si j'avais pu être un instant entièrement au présent, je serais restée sur le belvédère de Sommatino.
Mathieu Tu pouvais rester en effet sur le belvédère de Sommatino, entièrement envoutée par le signifiant. Mais il n'en est rien. Tu es venue ici à Piazza Armerina et les mosaïques anciennes sont un peu plus loin, pas si loin. Personne ne restera à Sommatino.
Gustav Tu sais que je le peux. Et tu n'y pourrais rien. Je resterais là. Je n'en bougerais pas. Il suffirait que le texte m'y envoie et s'arrête.
Daniel Avant, nous dialoguions de façon assez équilibrée. Désormais, il faut faire attention avec les mots, qui sont toujours la forme de la précarité de la vie, précarité douce ou précarité terrible. Nous sommes tous, toujours et en permanence à Sommatino et en partance de Sommatino vers des mosaïques très colorées.










28 novembre






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Nous dialoguions de façon assez équilibrée. Mais les mosaïques anciennes sont un peu plus loin, pas si loin.
Mais il n'en est rien.


... je serais resté sur le belvédère de Sommatino.
Tu sais que je le peux.








2011 2010








Je n'ai jamais vraiment su que j'aimais quand j'aimais, me trompant parfois de rythme, aimant quand je n'aimais plus, n'aimant plus quand j'aimais encore. Je retiens qu'il faut faire attention avec les mots, qui sont toujours la forme de la précarité de la vie, précarité douce ou précarité terrible.