Diégèse








dimanche 3 novembre 2013



2013
ce travail est commencé depuis 5056 jours (26 x 79 jours) et son auteur est en vie depuis 19509 jours (3 x 7 x 929 jours)
ce qui représente 25,9162% de la vie de l'auteur deux mille sept cent quatre-vingt-sept semaines de vie
hier



L'atelier du texte demain











Gustav Il faut beaucoup d'orgueil pour écrire un récit avec des personnages, même quand on est soi-même un personnage. Il est vrai que l'orgueil est égal dans tous les hommes, et (qu')il n'y a de différence qu'aux moyens et à la manière de le mettre au jour, nous a appris La Rochefoucauld. Mais le comble de l'orgueil, c'est d'écrire des fictions, car c'est se permettre d'arrêter de faire semblant qu'il ne se passe rien, vraiment rien, jamais rien. L'homme a horreur du vide et le récit aussi a horreur du vide. C'est peut-être cela que raconte le serpent mystique de Catanzaro. Et le serpent mystique ne parle plus des morts. Et ce n'est pas une métaphore, ce n'est pas un jeu de mot, un jeu de formes, un jeu littéraire. Tout cela est aussi véritable que notre fatigue, car, les personnages sont fatigués. Et moi je suis fatigué car j'ai quant à moi encore trop d'émotions, mais je sais déjà qu'une fois passé le détroit de Messine, je pourrai me reposer en Sicile d'une Calabre souveraine et maléfique.










3 novembre






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Je sais déjà qu'une fois passé le détroit de Messine... J'ai quant à moi encore trop d'émotions.
... les personnages sont fatigués... Et ce n'est pas un jeu de mot, un jeu de formes, un jeu littéraire...

... et le serpent mystique ne parle plus des morts.








2012 2011 2010







... le récit aussi a horreur du vide. L'orgueil est égal dans tous les hommes, et il n'y a de différence qu'aux moyens et à la manière de le mettre au jour.

François
de La Rochefoucauld
Maximes
... écrire des fictions, c'est se permettre d'arrêter de faire semblant...