Diégèse








vendredi 20 septembre 2013



2013
ce travail est commencé depuis 5012 jours (22 x 7 x 179 jours) et son auteur est en vie depuis 19465 jours (5 x 17 x 229 jours)
ce qui représente 25,7488% de la vie de l'auteur sept cent seize semaines d'écriture
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L'atelier du texte demain











Mathieu Le soir, tard, dans une taverne près de la frontière slovène, je rêve et beaucoup de conversations sont tristes et s'évanouissent un peu, à peine. Je pense alors à l'été, et je pense aux soirs d'été, quand la conversation s'évanouit tard et que rien ne dispose vraiment à autre chose qu'au rire. Combien de jours encore avant que l'été ne revienne vraiment ? Ce n'est pas démontrable. L'été s'évanouit à sa propre présence. Puis soudainement, sans que je puisse en déterminer la cause, le souvenir de toi me pèse et je me vois de nouveau dans la pluie qui me menait vers notre rendez-vous, dans ce restaurant d'arrière-cour que tu affectionnes. Et j'ai peur, je suis un personnage menacé, même si ce souvenir de toi, au cours des ans, a perdu ses maléfices et ses tourments, puisque les corps donnés ne reviennent pas, ne reviennent jamais, ne reviendront pas, ces corps qui s'étaient donnés et avec eux la fiction de la passion amoureuse, son récit et ses incidents narratifs sous forme de ruptures, d'adultères, de coucheries. Pourtant, après toutes ces années, encore, la jalousie revient. Je ne fais ainsi pas mentir La Rochefoucauld qui énonce que la jalousie naît toujours avec l'amour, mais (qu') elle ne meurt pas toujours avec lui.










20 septembre






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Combien de jours encore ? Je pensais à l'été, et je pensais aux soirs d'été quand la conversation s'évanouit tard justement.



Ce n'est pas démontrable. Beaucoup de conversations sont tristes et s'évanouissent un peu, à peine... ... rien qui ne dispose vraiment à autre chose qu'au rire... Dans la pluie qui me menait vers notre rendez-vous, dans ce restaurant d'arrière-cour que tu affectionnes...







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Je suis un personnage menacé. La jalousie naît toujours avec l'amour, mais elle ne meurt pas toujours avec lui.

François
de La Rochefoucauld
Maximes
... qui au cours des ans, a perdu ses maléfices et ses tourments, puisque les corps donnés ne reviennent pas, ne reviennent jamais, ne reviendront pas, ces corps qui s'étaient donnés et avec eux la fiction de la passion amoureuse, son récit et ses incidents narratifs sous forme de ruptures, d'adultères, de coucheries.