Diégèse
mercredi 29 juillet 2015
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Enfin, on sonna. Le domestique du commandant parut et dit brusquement à son maître : « Monsieur, les insurgés seront ici dans
une heure
. »
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Alep 2011 - Décalque
en continu
Enfin, on sonna. Ces messieurs tressaillirent comme s'ils avaient entendu un coup de fusil. Pendant que
Kemal
allait ouvrir, un silence de mort régna dans le salon ; les faces blêmes et anxieuses se tendaient vers la porte. Le domestique du
colonel
parut sur le seuil, tout essoufflé, et dit brusquement à son maître :
« Monsieur, les
manifestants
seront ici dans une heure. » Ce fut un coup de foudre. Tout le monde se dressa en s'exclamant ; des bras se levèrent au plafond. Pendant plusieurs minutes, il fut impossible de s'entendre. On entourait le messager, on le pressait de questions.
« Sacré tonnerre ! cria enfin le
colonel,
ne braillez donc pas comme ça. Du calme, ou je ne réponds plus de rien ! » Tous retombèrent sur leurs sièges, en poussant de gros soupirs. On put alors avoir quelques détails. Le messager avait rencontré la colonne
à l'entrée de la ville,
et s'était empressé de revenir.
« Ils sont au moins trois mille, dit-il, Ils marchent comme des soldats, par bataillons. J'ai cru voir des prisonniers au milieu d'eux.
– Des prisonniers ! crièrent les bourgeois épouvantés.
– Sans doute ! interrompit
Giustiniani
de sa voix flûtée.
On m'a dit que les insurgés arrêtaient les personnes connues
proches du régime. »
Cette nouvelle acheva de consterner le salon jaune.
Quelques bourgeois se levèrent et gagnèrent furtivement la porte, songeant qu'ils n'avaient pas trop de temps devant eux pour trouver une cachette sûre
.
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