Diégèse




dimanche 16 décembre 2018



2018
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Les livres de 2018
Notre Guerre à nous 350



Mathieu Diégèse se penche sur les récits de guerre des générations de France... qui n'ont pas connu la guerre, ces générations nées après 1950. Entre les premiers, qui ont pu côtoyer des grands-parents qui leur ont raconté la première guerre mondiale et les derniers pour qui la guerre d'Algérie est quelque chose de vague qu'ont pu faire leur grand-père sinon leur arrière-grand-père, peut-on retrouver des invariants du récit de guerre ? C'est la question que s'est posée Mathieu Diégèse en partant à la rencontre de ces générations sans guerre qui racontent pourtant leur guerre à eux. Il en rapporte des écrits étonnants pour ce en quoi ils respectent la structure des récits de guerre tels qu'ils apparaissent dans les documents d'archive. Sans surprise, on y retrouve la grande farandole des sentiments humains, cette tension très particulière entre le savoir qu'on est unique et la fusion au sein du groupe, que ce soit sur une barricade étudiante, dans une « ZAD » évacuée par la police ou lors de querelles de voisinage entre cités, pouvant conduire au meurtre, les récits ont quelque chose en commun qui parcourt le temps.
On ne sait pas en refermant le livre s'il faut se réjouir ou non de la permanence de la culture de la guerre dans chaque génération. Mieux vaut le savoir et le faire savoir. La paix n'est jamais gagnée à jamais.
Mathieu Diégèse














16 décembre






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Castellammare di Stabia ton silence aussi Un peu de douceur volée pour refuser l'oubli notre guerre à nous en forme de dénégation Que dis-tu que je pourrais entendre ? au contraire tituber dans Paris Hier soir


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sans vraiment savoir une mire l'horreur d'une agonie muette cette masure commencer à écrire prédire l'avenir un mensonge tu seras la nuit devenue