Diégèse | |||||||||
vendredi 2 février 2018 | 2018 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 6608 jours (24 x 7 x 259 jours) | et son auteur est en vie depuis 21061 jours (21061 est un nombre premier) | ||||||||
ce qui représente 31,3755% de la vie de l'auteur | neuf cent quarante-cinq semaines d'écriture | ||||||||
hier | L'atelier du texte | demain | |||||||
Les livres de 2018 | |||||||||
On pense toujours que ça va s'arrêter | 33 | ||||||||
Elle
est entrée dans le
grand âge. Elle le sait. Elle le voit. Elle a mesuré et compté tout ce
qu'elle ne pouvait plus faire, tout ce qu'elle ne savait plus faire,
tout ce qu'on ne lui laissait plus faire. Le processus implacable du
vieillissement devrait bien s'arrêter ! Il doit bien y avoir un âge où
l'on ne vieillit plus ! Et le vieillissement continue. On va répétant que la vieillesse est un
naufrage. Ce n'est pas un naufrage, c'est une croisière peuplée de
spectres.
Avec ce roman à la première personne, Noëmie Diégèse, qui est encore loin de la vieillesse, signe une sorte de roman d'anticipation saisissant. La technique de l'auteure, qui, comme Zola en son temps, se fonde sur des enquêtes minutieuses et sans doute de nombreux témoignages, lui permet de se rapprocher au plus près de l'imaginaire des très vieilles personnes, de celles que l'on ne désigne souvent plus que par personnes âgées dépendantes. Elles sont pourtant bien vivantes et leurs rêves demeurent puissants. Et elles pensent, en le craignant souvent, que cela va s'arrêter. |
|||||||||
Noëmie Diégèse | |||||||||
2 février | |||||||||
2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 | 2004 | 2003 | 2002 | 2001 | 2000 |
Je n'avais jamais aucun courage | Et le temps passe. | On pense toujours que ça va s'arrêter. | Je ne vois plus les yeux fermés le même paysage. | je pourrais marcher ainsi longtemps | Je te regarde, m'amusant encore une fois de toute cette mobilité, de ta joie. | ||||
2017 |
2016 |
2015 |
2014 |
2013 |
2012 |
2011 |
2010 |
||
Puis le temps est reparti. |