Diégèse | |||||||||
dimanche 11 février 2018 | 2018 | ||||||||
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Sans que jamais rien ne demeure sinon ma Joie | 42 | ||||||||
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Jean
est marseillais. Il a
quitté sa ville de naissance peu après l'adolescence pour le séminaire.
Ordonné prêtre, il a servi loin de France sans revenir, ou si peu, dans
la cité de son enfance. Un jour, à l'aube du grand âge, il revient dans
sa ville, cette ville protégée par la Bonne Mère, cette ville dont on
dit qu'elle compte cent onze églises. Il commence alors à rythmer sa
méditation et sa prière par des marches par lesquelles il rejoint
chacune des églises, retrouvant parfois une image, une impression de
son enfance. Mais, la flânerie
n'est que d'apparence. Jean comprend assez vite qu'il est atteint de cette maladie malheureusement commune qui attaque la mémoire : Alzheimer. Le diagnostic est implacable. Alors, il noue sa maladie à sa prière. Comment
puis-je être certain que j'existe placé au centre d'un oubli
qui ne se dissipe pas ? Quels sont
les mots et quelles sont les phrases avec lesquels je tisserais cet
instant ? Même l'oubli n'efface pas entièrement la perpétuelle
impression de déjà trop tard qui m'accompagne en permanence. Si la
sainteté est le chemin du Chrétien, la mémoire est-elle nécessaire au
chemin ?
Nul besoin de croire en
Dieu, ni même d'être chrétien pour prendre plaisir à lire ce livre à
l'écriture incisive et ascétique. La marche est un puissant auxiliaire
à la méditation et cela, chacune et chacun peut en faire l'expérience. Mathieu Diégèse nous propose avec ce texte étonnant de suivre au jour le jour un exercice spirituel en forme de disparition. |
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Mathieu Diégèse | |||||||||
11 février | |||||||||
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