Diégèse | |||||||||
mercredi 2 mai 2018 | 2018 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 6697 jours (37 x 181 jours) | et
son
auteur est en vie
depuis 21150
jours (2 x 32 x 52 x 47 jours) |
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ce qui représente 31,6643% de la vie de l'auteur | |||||||||
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Les livres de 2018 | |||||||||
La Vanité de l'écriture | 122 | ||||||||
À
l'heure où fleurissent
les ateliers d'écriture, les stages intensifs, l'auto-édition, la
performance textuelle ; au moment où l'on n'a jamais autant écrit,
avec
des fautes ou sans fautes, des opinions, des remarques, des messages
d'amour et d'amitié sur les réseaux sociaux en plus ou moins de cent
quarante caractères, à cette heure-là, l'écrivain Mathieu Diégèse nous
rappelle de façon salutaire que l'écriture n'est pas une partie de
plaisir et qu'il est sans doute préférable de décrocher parfois, comme
on se met au vert ou à la diète, sinon de se détourner définitivement
d'une pratique aussi vaine et décevante. Mathieu Diégèse n'est pas le premier écrivain à lancer cette alerte et il appelle donc à la rescousse tous les écrivains et toutes les écrivaines qui se sont insurgé.e.s contre l'écriture, avec parfois des mots très violents. Blaise Cendrars y côtoie Michel Foucault et bien d'autres encore, et même Marguerite Duras. Mais alors, quel est donc l'intérêt pour celle ou pour celui qui écrit, ou qui voudrait écrire, ou même seulement lire, de lire ce livre contre l'écriture et qui semble inciter plutôt au jardinage et à la promenade urbaine ou champêtre ? Celui de comprendre que quand on veut écrire, quand on doit écrire, quand on a la manie d'écrire comme le dit Barthes, on écrit quoi que l'on fasse, et même en faisant la vaisselle. |
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Mathieu Diégèse | |||||||||
2 mai |
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Cela n'est d'ailleurs jamais arrivé. | Peu importe le lieu, s'il n'y a plus de déplacement. | un éloignement de la violence du sens | au détriment de l'écriture, au détriment du texte | Encore, encore un peu, et les mots perdraient tout leur sens, pourraient perdre tout leur sens. | niant et la formalité et l'actualité de l'être | tu pouvais m'aimer comme on aime un enfant | |||
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la bienveillance | On pourrait supposer qu'un écrivain écrit librement. | Le texte est en veille | renvoyé à la vanité de l'écriture | le mot est impropre à transmettre l'expérience de la durée |