Diégèse




jeudi 17 mai 2018



2018
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Les livres de 2018
Par effraction ou par hasard 137



« Vous ne me comprenez pas. Je m'en vais. Je vais partir demain, tôt, quand les trottoirs sont encore froids. Je trouve cela plus poétique que les étoiles dans le ciel de la nuit. Il n'y a aucun exhibitionnisme dans ce départ, aucune ostentation. Le téléphone ? Non. Je n'aurai pas de téléphone. Vous ne me comprenez pas. Je pars sans argent. Je me nourrirai par effraction ou par hasard. »

On ne connaîtra pas les détails de l'identité du personnage de ce roman terrible de Noëmie Diégèse. On ne connaîtra même pas son prénom. Elle le nomme X. Et qui sait ? Il s'agit peut-être d'une personne qui existe réellement. Ou qui a existé. C'est un homme. Il quitte tout. Ou plutôt, il va tout quitter et on le suit pas à pas dans ce dépouillement total. Il n'est pas déprimé, encore moins désespéré. Il n'est pas misanthrope. Il ne va pas partir à Manille. Ses destinations ne semblent avoir aucune importance pour lui. Ce n'est pas non plus une expérience. Il ne s'agit pas d'une expérimentation artistique ou journalistique.
Avec presque rien, Noëmie Diégèse tient les lecteurs en haleine. On traque avec elle le moindre incident et ils s'amenuisent au cours du récit. Mais que cherche X ? Et surtout, que va-t-il trouver ?
Sans aucun doute le roman de cet été.
Noëmie Diégèse















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par effraction ou par hasard Je m'en vais.
je calculais l'éclipse téléscripteur métaphore facile On ne considère que les types spectraux mon pilote s'inquiète un peu trottoirs encore froids le téléphone


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métonymie exhibitionnisme capitaine retraité prévaricateur Vous ne me comprenez pas plus poétique que les étoiles dans le ciel de la nuit je ne sais jamais à l'avance populisme