Diégèse




dimanche 29 mars 2020 2020
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Table des évangiles augmentés







L'évangile selon Saint Matthieu
27

89 augmenté par Mathieu Diégèse
Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte.
Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d'un manteau écarlate.
Ils tressèrent une couronne d'épines, qu'ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite ; puis, s'agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête.
Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.
Lorsqu'ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus.
Arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne,
ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel ; mais, quand il l'eut goûté, il ne voulut pas boire.
Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète :
Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique.
Puis ils s'assirent, et le gardèrent.
Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs.
Avec lui furent crucifiés deux brigands, l'un à sa droite, et l'autre à sa gauche.
Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête,
en disant : « Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! »
Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient :
« Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! S'il est roi d'Israël, qu'il descende de la croix, et nous croirons en lui.
Il s'est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu. »
Les brigands, crucifiés avec lui, l'insultaient de la même manière.
Depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre.
Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte : « Éli, Éli, lama sabachthani ? » c'est-à-dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent : « Il appelle Élie. »
Et aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge, qu'il remplit de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire.
Mais les autres disaient : « Laisse, voyons si Élie viendra le sauver. »

Car les hommes ont si peu de foi qu'à travers les siècles ils demanderont des signes et des preuves qui ne leur seront pas donnés.
Car il est écrit : tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu.
Car, le Fils de l'homme n'est pas un magicien qui fait des tours sur les marchés pour amuser le peuple.
Car, le Fils de l'homme ne donne d'autre signe que les signes de son amour.
Et ne trouvant pas les signes qu'ils attendaient, ils l'ont humilié et ils l'ont battu puis ils l'on fait mourir.
Et quand vous serez aux portes de la mort, engeance de vipères, vous vous rappellerez le cri de Jésus sur la croix et vous aussi vous implorerez le Seigneur et vous demanderez pourquoi vous êtes abandonnés.
Car, le Seigneur ne veut pas la mort de sa créature, car, c'est la vie qu'il a donnée à la création.
Sachez-le pour les siècles des siècles, il n'y a pas de mort heureuse, comme il n'y a pas de mort désirée.
Jésus n'a pas voulu sa propre mort, serait-ce pour accomplir la prophétie.
Jésus n'a pas accepté sa mort, mais il a fait selon la volonté du Seigneur notre Père, comme Abraham avait obéi au Seigneur en emmenant Isaac au sacrifice.
Mais Isaac a échappé au sacrifice, car il était le fils de l'homme Abraham, mais le Fils de Dieu ne pouvait échapper au sacrifice car il était le messager de la vie éternelle.
Il n'y aura pas trop de temps pour les siècles des siècles pour comprendre le cri de Jésus sur la Croix.
Et beaucoup seront tentés d'y entendre de la faiblesse quand c'est le cri de vérité de Jésus Christ, vraiment homme et vraiment Dieu, qui est assis à la droite du Père avec le Saint-Esprit dans une alliance trinitaire qui ne sera jamais déliée.
Barabbas était au pied de la croix et connaissait les brigands qui étaient crucifiés avec Jésus.
Il leur dit : « Pourquoi insultez-vous celui-ci, que vous ne connaissez pas, lui qui vous connaît et ne vous insulte pas ? »
Les brigands, qui connaissaient Barabbas et le respectaient, répondirent : « Parce qu'il prétend apporter le salut et ne nous sauve pas du supplice. »
Barabbas répondit : « Et vous qu'avez-vous fait pour le sauver et adoucir ses peines ? N'êtes-vous pas comptables vous aussi de vos frères, et celui-là n'est-il pas votre frère en plus d'être le Fils de Dieu ? »
Dès lors les brigands se turent et attendirent la mort et leur délivrance.
Et Barabbas quant à lui pleurait amèrement.










29 mars







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