Diégèse | Calendrier de vie de l'auteur en spirale d'Ulam | ||||||||
dimanche 18 septembre 2022 |
2022 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 8297 jours (8297 est un nombre premier) | et
son
auteur est en vie
depuis 22750 jours
(2 x 53 x 7 x 13 jours) |
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ce qui représente 36,4703% de la vie de l'auteur | trois mille deux cent cinquante semaines de vie | ||||||||
hier |
L'atelier du texte | demain | |||||||
table des correspondances | |||||||||
dans
2403 jours (33
x 89
jours), ce sera le mardi 17
avril 2029 |
et l'auteur sera peut-être en vie depuis 25153 jours (nombre premier) | ||||||||
le
tour des cathédrales : départ
pour Lyon |
séjour à Lyon jusqu'au 27 avril 2029 | ||||||||
J'ai retrouvé avec plaisir l'hôtel sur les bords de la Saône où j'étais descendu, il y a maintenant plus de dix années pour un motif devenu bien obscur avec le temps. L'examen du souvenir me donnera peut-être une réponse, même s'il n'est pas vraiment nécessaire que je me souvienne. L'amnésie peut aussi avoir ses vertus. J'aime Lyon comme un paysan qui sait que la campagne n'en est jamais bien éloignée. On sort de Lyon assez rapidement, surtout si l'on évite l'autoroute qui la traverse du nord au sud et qui longe le Rhône. J'ai quant à moi une sympathie ancienne pour la Saône qui m'a toujours semblé moins brutale que le Rhône et plus accueillante. C'est en la suivant que j'aime m'échapper de Lyon vers la campagne, même s'il faut en fait dépasser Villefranche-sur-Saône pour la retrouver vraiment. Je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a bizarrement en moi un vieux fond paysan qui fait que je cherche toujours la porte des villes pour pouvoir m'échapper rapidement et retrouver d'autres lieux agrestes. Dans les villes que je connais bien, je peux ainsi montrer le lieu exact que l'on franchit souvent sans même y penser, mais à partir duquel, soudainement, la ville s'efface. À Lyon, quand je remonte la Saône, c'est après avoir dépassé l'île Barbe et le club d'aviron sur le quai Clémenceau, quand je parviens à la hauteur du pont Paul Bocuse, je ne saurais dire pourquoi. Bien qu'il ne soit pas aisé de s'y arrêter, j'en garde une image mentale forte, comme un substitut du réel. La cathédrale Saint-Jean était pleine de religieux cet après-midi. Il y avait un regroupement de Franciscains et aussi des membres éminents de la Compagnie de Jésus qui participaient ensemble à un pardon pour je ne sais quelle occasion. C'est le jour de la Saint-Anicet, ancien pape du deuxième siècle dont on ne sait rien ou presque sinon qu'il interdit aux membres du clergé de porter les cheveux longs. Son lien avec l'archidiocèse lyonnais n'étant pas établi, je suppose que ces religieux étaient là pour une autre raison. |
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18 septembre | |||||||||
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